En France, le domaine public s’enrichit de nouveaux auteurs en 2014
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En France, le domaine public s’enrichit de nouveaux auteurs en 2014
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admin
Le 2 janvier 2014 à 18h15
Modifié 11 avril 2021 à 2h35A l’aube de la nouvelle année, les vœux sont de rigueur! Mais c’est également l’occasion de se réjouir et souhaiter la bienvenue à la nouvelle sélection d’auteurs, philosophes, musiciens, artistes qui intègrent le domaine public, en France. Une aubaine pour les générations actuelles qui pourront désormais copier, échanger, adapter, en toute légalité, les correspondances de Camille Claudel, se plonger dans les essais de Simone Weil ou les écrits scientifiques de Nikola Tesla, avant de se perdre dans les partitions envoutantes de Sergueï Rachmaninov.
En effet, les œuvres de ces personnalités, et de bien d’autres - dont la liste est disponible sur le site www.aventdudomainepublic.org – ne sont désormais plus soumises à la prescription de 70 ans après le décès de l’auteur, qui enserre et protège les droits d’auteur en France. Ainsi, dès le 1er janvier 2014 et l’expiration de ce délai, ces ouvrages sont venus enrichir les biens communs de la connaissance.
C’est aux membres du collectif français Savoirscom1 que revient la lourde tâche de définir cette sélection d’utilité publique. Si le calcul semble a priori enfantin (établir une liste des personnalités, dont les œuvres méritent partage et promotion, décédées en 1943 – car 1943 +70 ans = 2013) les règles qui définissent le domaine public en Hexagone s’avèrent extrêmement complexes et souffrent de nombreuses exceptions. Aussi cette sélection a résulté d’un minutieux et considérable travail de recherche réalisé par le collectif qui encourage à «s’approprier […] et remixer » ces œuvres. Une nouvelle opportunité d’accéder à un savoir et laisser libre cours à sa créativité.