Haute couture : Albert Oiknine fait défiler les sultanes à Paris
Albert Oiknine a fait sensation samedi 23 novembre à Paris avec son défilé de caftans et de robes orientales haute couture. Les explications du créateur, diaporama du défilé.

Haute couture : Albert Oiknine fait défiler les sultanes à Paris
Albert Oiknine a fait sensation samedi 23 novembre à Paris avec son défilé de caftans et de robes orientales haute couture. Les explications du créateur, diaporama du défilé.
«C’est toujours un moment d’émotion» de voir le caftan hors de ses frontières, nous confie Albert Oiknine. Des sentiments que le talentueux et non moins modeste créateur marocain a su partager, ce 23 novembre, avec un parterre de spectateurs, conquis, par le défilé de la collection «sultanes» au cours des très chics samedi de la mode de l’hôtel Bristol à Paris.
«C’est en partenariat avec mon amie Hind Joudar, l’hôtel Bristol ainsi que l’Office du Tourisme, que l’idée de réaliser ce défilé nous est venue» explique le créateur. Le ministère du Tourisme qui trouve en Albert Oiknine et son travail ses meilleurs ambassadeurs, encourage en effet toute promotion du savoir-faire marocain. Un domaine dans lequel le créateur excelle car tout en mêlant modernité à certaines de ces créations, il ne néglige jamais l’artisanat marocain.
«Nous réalisons des caftans modernes mais aussi des robes orientales» précise-t-il, en surfant sur cette tendance de la mode ethnique et chic, qui appelle au confort. Pour Albert Oiknine, il est primordial que les tenues qu’il créée pour les femmes «puissent s’adapter à leur monde». Cependant, ce samedi à Paris, il a davantage été question de rêveries et de voyages. Un terme repris par l’assistance emportée par le défilé, pour le plus grand plaisir du créateur.
Généreux dans les couleurs et matières, innovant dans les coupes et les lignes à Paris, Albert Oiknine réserve sûrement de nombreuses surprises pour ses prochains défilés sur les podiums de Berlin et Varsovie en janvier et février 2014 et vous invite chaleureusement dans «le monde d’Albert».