A Washington, la délégation marocaine propose un “nouveau partenariat Maroc-Etats-Unis”

La délégation marocaine a examiné, jeudi 21 novembre à Washington, les moyens de faire progresser le nouveau partenariat stratégique Maroc-Etats-Unis «face à des défis communs» dans le cadre d'une «coopération active».  

A Washington, la délégation marocaine propose un “nouveau partenariat Maroc-Etats-Unis”

Le 22 novembre 2013 à 11h26

Modifié 22 novembre 2013 à 11h26

La délégation marocaine a examiné, jeudi 21 novembre à Washington, les moyens de faire progresser le nouveau partenariat stratégique Maroc-Etats-Unis «face à des défis communs» dans le cadre d'une «coopération active».  

Lors d'une conférence internationale organisée par le think tank américain «Atlantic Council», le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Salaheddine Mezouar, a affirmé qu’il y a une «volonté affirmée de construire des choses solides entre le Maroc et les Etats-Unis pour que cette relation d'exception aille encore plus loin».

Pour l'ancien sous-secrétaire américain au Commerce, Stuart Eizenstat, à l'origine de l'initiative éponyme (1999) visant le lancement d'une nouvelle initiative économique entre les Etats d'Afrique du Nord et les Etats-Unis, les deux pays peuvent jouer «un rôle stratégique en mobilisant leur engagement et consensus en faveur de solutions durables aux défis de la région».

«La région vit une phase sensible de son histoire et au moment où certains pays sont encore secoués par des troubles politiques et sociaux, nous nous devons d'ouvrir la voie pour aller vers un développement inclusif, durable et prospère», a répondu en écho le président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), Nizar Baraka.

«Nous avons les fondamentaux, la volonté et une histoire solide en matière d'entreprenariat, notamment en Afrique», a souligné, pour sa part, Miriem Bensalah Chaqroun, présidente de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), invitant la communauté américaine des affaires à saisir l'opportunité d'investir au Maroc, un «hub vers l'Afrique».

Cependant, a fait remarquer Mohamed Salah Tamek, Wali, chef de cabinet du ministre de l'Intérieur, les intérêts stratégiques communs des deux pays passent par le soutien et la promotion des changements démocratiques, des opportunités économiques ainsi que de la paix et de la sécurité dans la région.

Le Secrétaire général de la Rabita Mohammadia des Ouléma, Ahmed Abbadi, a, quant à lui, mis en exergue l'approche holistique du Maroc en matière de réforme du champ religieux et de lutte contre toutes les formes de radicalisme.

Il a souligné dans ce sens le choix «très précoce» fait par le Royaume il y a des siècles, du rite malékite, qui fait la jonction entre le texte et le contexte, de la doctrine Achaarite qui repose sur le texte et la raison, et du soufisme qui prône spiritualité et action positive sur le terrain.

Dans la même veine, l'ambassadeur itinérant du Roi, Assia Bensalah Alaoui a indiqué que le Maroc a fait son choix en empruntant la voie de la démocratie et du développement, notant que le Royaume est résolument engagé à «faire réussir» son projet sociétal.

Par ailleurs, le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Salaheddine Mezouar, s'est entretenu avec le Président de la Commission des affaires étrangères à la Chambre des représentants, Edward R. Royce, des moyens de promouvoir le partenariat entre les institutions parlementaires américaine et marocaine.

L'entretien a été l'occasion de «remercier» M. Royce pour la lettre qu'il avait adressée au Président américain Barack Obama, dans laquelle il a mis en exergue le soutien des Etats-Unis aux efforts du Maroc dans la stabilisation et le renforcement des capacités des pays de la région» et son implication dans le conflit autour du Sahara marocain qui continue «d'entraver l'intégration, la croissance économique et la stabilité régionales», ajoutait la lettre.

Une nouvelle stratégie de coopération au développement avec l’USAID

Un mémorandum d'entente portant sur le lancement d’une nouvelle stratégie de coopération au développement (CDCS) s’étalant sur cinq ans, a été signé par le ministre de l'Economie et des finances, Mohamed Boussaid, et l'administrateur adjoint de l'Agence américaine pour le développement international (USAID).

La nouvelle stratégie (2013-2017) entend soutenir les efforts du Maroc sur trois axes principaux relatifs à la promotion de l'emploi des jeunes, le renforcement de la participation citoyenne à la gouvernance, et l'amélioration de la qualité de l'enseignement primaire.

Par ailleurs, le Premier vice-président de la compagnie pétrolière US «Kosmos Energy », William Hayes, qui intervenait lors d'un déjeuner-débat sur la politique énergétique adoptée par le Maroc, a affirmé que le Royaume offre d'«énormes» opportunités d'investissement aux entreprises et compagnies américaines dans le domaine de l'énergie.

Il a également appelé les entreprises et compagnies américaines à saisir le climat des affaires «attrayant» qu'offre le Maroc à travers notamment l'adoption d'un cadre fiscal avantageux et d'un coût compétitif de la main d'œuvre.

(Avec MAP)

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