Quatre jeunes développeurs consacrés meilleurs concepteurs de jeu
A l’issue du Hackathlon organisé par Inwi, une équipe de 4 développeurs est parvenue à inventer un concept intelligent et créatif en 24 heures. Une importance toute particulière a été accordée à l’histoire du jeu.
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Amine Belghazi
Le 29 octobre 2013 à 18h22
Modifié 29 octobre 2013 à 18h22A l’issue du Hackathlon organisé par Inwi, une équipe de 4 développeurs est parvenue à inventer un concept intelligent et créatif en 24 heures. Une importance toute particulière a été accordée à l’histoire du jeu.
C’est une équipe composée de 4 jeunes développeurs - Mourad Kejji, Younes Diouri, Amine Benkeroume et Mouhcine Benmeziane – qui vient de remporter le prix de la meilleur conception de jeu à l’issu du Hackathlon organisé à l’occasion des Inwidays.
Le jury a été particulièrement sensible au projet présenté par la 17e équipe. En effet, ce sont les seuls à avoir accordé une si grande importance à l’histoire dans le jeu.
Il s’agit d’un jeune Casablancais de 25 ans qui s’appelle Adil. Il doit semer des malfrats qui le poursuivent dans les couloirs ténébreux de plusieurs bâtiments, dont les plans constituent un niveau de difficulté croissant de par leur complexité, au fur et à mesure que le joueur avance dans le jeu. Ce dernier aura à chaque fois 5 secondes pour mémoriser les plans avant que l’étage ne soit plongé dans le noir.
Pour l’aider dans sa mission, le joueur devra ramasser plusieurs objets : allumettes, briquets, clés et autres objets. Il s’agit au final de démanteler une bande criminelle spécialisée dans la création de faux billets et le trafic de drogue. Une histoire complexe pour un jeu de mémoire.
Selon Mouraj Kejji, « le plus important c’est d’abord de raconter une histoire, question d’assurer l’implication du joueur dans le jeu, et le mettre dans l’ambiance. »
Les équipes étaient soumises à une autre contrainte majeure, celle de faire la promotion de la marocanité dans leurs projets. Certaines ont choisi des symboles forts de la culture populaire, « Trombia » (toupie en darija), « L’guerrab » ou encore le jeu de billes traditionnel.
L’équipe 17 a quant à elle choisi d’intégrer la touche marocaine dans les plans de son jeu. Ainsi, les couloirs, les salons et les chambres seront disposées à la manière des maisons marocaines. De plus, l’action se passe à Casablanca, et il est possible de voir la mosquée Hassan II dans la vidéo d’intro du jeu.
Le plus important, selon M. Kejji, c’est de créer un produit marocain exportable. « Du moment qu’un jeu est produit par un Marocain, il s’agit d’une création marocaine. Nous n’avons pas besoin de créer des produits typiquement « marocains » pour faire la promotion de la marocanité ».
« Nous n’avons pas besoin de rentrer dans le folklore ou le cliché. D’ailleurs, le fait d’intégrer ces attributs imagés constitue un frein à l’exportation de nos créations » conclut M. Kejji.
Pour l'heure, l'équipe travaille au développement du jeu, elle s’attelle à la finalisation du projet dont la propriété revient actuellement à Inwi. Nous leur souhaitons beaucoup de succès.