La question de l’éducation étant l’affaire de tous, cette consultation ne se limite pas aux professionnels de l’éducation, ni aux seuls décideurs et experts, mais entend associer le plus grand nombre de citoyens à une réflexion sur l’un des plus importants chantiers du Maroc.

En effet, les responsables administratifs, les experts, les enseignants et toute la société civile sont invités à s’exprimer, du 23 septembre au 15 octobre 2013, sur l’état actuel de l’enseignement marocain avec ses réalisations, ses carences, l’école à laquelle ils aspirent et les moyens d’y parvenir.

Dès lors, la synthèse des contributions servira à alimenter le travail d’évaluation de la Décennie de la charte nationale de l’éducation-formation, mission que le Roi a confiée au Conseil dans son discours du 20 août 2013.

En parallèle, le Conseil organise, depuis le 9 septembre 2013 et jusqu’à la mi-octobre, un cycle de rencontres avec les différents acteurs et les principaux partenaires du système, à savoir :

-Les ministres et responsables gouvernementaux, anciens et actuels, pour recueillir leurs avis et les enseignements tirés de leurs expériences respectives;

- les partis politiques, auxquels le Conseil a demandé une contribution écrite;

- les syndicats les plus représentatifs des secteurs et les associations professionnelles;  

- les fédérations des associations de parents d’élèves ;

- les fédérations de l’enseignement et de la formation privés ;

- les ONG ;

- les opérateurs économiques ;

- les experts;

- les oulémas ;

- les élèves et des étudiants.

A travers cette approche participative, le Conseil supérieur de l’enseignement dit vouloir façonner une école performante, ouverte et en harmonie avec son temps.

Pour donner votre avis sur le système éducatif marocain, pour pouvez cliquer sur ce lien.