Le retrait de la fondation Desertec de DII sans impact sur les projets solaires au Maroc

Des conflits internes portant la stratégie, les tâches, la méthode de communication et le style de leadership de Desertec Industrial Initiative expliquent la décision de la fondation. Ce retrait ne devrait pas avoir d’incidence sur les projets au Maroc.  

Le retrait de la fondation Desertec de DII sans impact sur les projets solaires au Maroc

Le 1 juillet 2013 à 19h21

Modifié 1 juillet 2013 à 19h21

Des conflits internes portant la stratégie, les tâches, la méthode de communication et le style de leadership de Desertec Industrial Initiative expliquent la décision de la fondation. Ce retrait ne devrait pas avoir d’incidence sur les projets au Maroc.  

La fondation Desertec, dont la mission est de piloter le projet visant l’exportation d’énergie verte du Sahara vers l’Europe, vient de jeter l’éponge à cause de conflits internes : «Des divergences d’opinion concernant la stratégie, les tâches, la méthode de communication et le style de leadership de Desertec Industrial Initiative», indique le communiqué de presse de la fondation.

La décision a été annoncée à son partenaire Desertec Industrial Initiative (DII), consortium regroupant plusieurs sociétés, dimanche30 juin au soir. «Nous regrettons que le retrait de la fondation ainsi que la façon dont il a été annoncé, car nous avons appris l’information tardivement, mais, concrètement, cette décision n’aura aucune incidence sur nos projets énergétiques », confie à Médias 24 Noellie Vegas, chargée de communication de DII.

Les projets d’Ouarzazate ne seront pas impactés

Les projets d’Ouarzazate ne seront donc aucunement impactés par ce retrait. «Les deux projets entamés à Ouarzazate en partenariat avec la société Masen seront bien entendu réalisés conformément aux délais initialement prévus. Le travail continue !», déclare Noellie Vegas. «Le retrait du nom Desertec est le seul changement qui pourrait avoir lieu. Mais, nous, ce n’est pas le nom qui nous intéresse, mais plutôt les objectifs et les réalisations» poursuit notre source.

La première centrale solaire Noor 1, dont les travaux ont été lancés le 10 mai 2013, ouvrira donc, comme prévu, en 2015. D’une capacité de 160 MW, elle utilisera la technologie thermo-solaire concentrée (CSP) à capteurs cylindro-paraboliques avec 3 heures de stockage thermique à pleine puissance. Elle sera la plus grande centrale CSP à capteurs cylindro-paraboliques du monde.

D’autres projets sont également en cours de réalisation à Ouarzazate. «Ouarzazate est le site choisi par le gouvernement marocain pour la première centrale thermo-solaire (CSP) qui sera construite dans le cadre de son plan solaire national. La capacité totale de ce premier site s’élève à 500 MW», peut-on ainsi lire sur le site de la société DII.

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