Un maximum de monde a répondu présent aux deux spectacles principaux du festival Mawazine. Sur la scène du Bouregreg, les fans de gnawa et de rébellion n'ont pas raté le spectacle de Gnawa Diffusion, le groupe qui s'est récemment reformé après cinq ans de séparation. Amazigh Kateb, le leader du groupe, égal à lui même, enflamma son public avec ses chansons aux multiples influences. « Vive le mouvement du 20 février ! » a-t-il lancé à la fin de son spectacle.

Du côté de la scène de l'OLM Souissi, les rockers britanniques Deep Purple ont surpris le public en improvisant, avec des riffs de guitares, une partie de l'hymne national marocain, avant de passer aux choses sérieuses. Le groupe, quarante ans d'âge, a repris ses vieux morceaux Perfect strangers et Space truckin' qui ont séduit les plus jeunes et replongé les grands dans le bon vieux temps hippie.

Le spectacle se poursuit ce soir avec Enrique Iglesias et Loreen qui animeront la grande scène de l’OLM Souissi. Et pour les fans de la douceur des rythmes africains, une seule adresse : le Bouregreg avec Amadou et Mariam. Et pour les fans de chaabi algérien, El Gusto ; après le succès du documentaire, le spectacle musical se tiendra au théâtre Mohammed V.

Et il y a aussi le chaabi marocain : la star de Tiflet Najat Atabou dont la réputation n'est plus à faire sera sur la scène de Salé. Tous les concerts démarreront à 22h.

Plus tôt dans l'après-midi, pour les amoureux de spectacles de rue, la compagnie de théâtre nomade animera les allées de Mahaj Ryad, et Azalaï Parade défilera sur le Boulvard Fal Ould Oumeïr, à l'Agdal.

Au Chellah, le voyage à travers la Route de la soie se poursuit. A 17h30, Aynur, une virtuose de saz (luth) nous venant de Turquie, improvisera des airs de sa région.