Les promoteurs et le fisc affinent leur propre baromètre de l'immobilier
Il donnera aussi bien les prix du neuf que de l’occasion. L’indice retient comme critère l’emplacement du bien, son orientation, sa superficie…
Les promoteurs et le fisc affinent leur propre baromètre de l'immobilier
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Nabila Fathi
Le 31 mai 2013 à 16h58
Modifié 31 mai 2013 à 16h58Il donnera aussi bien les prix du neuf que de l’occasion. L’indice retient comme critère l’emplacement du bien, son orientation, sa superficie…
Pour se différencier du baromètre de l’immobilier réalisé par Bank Al Mghrib, l’argus de l’immobilier en cours de préparation par la Fédération nationale des promoteurs immobiliers et la direction générale des impôts, a pour ambition de donner les prix selon des critères infiniment détaillés.
Outre les tarifs par quartier, il sera basé sur des éléments d’appréciation très pointus : l’orientation du logement, donne-t-il sur la cour ou sur la rue, sa superficie (supérieure ou inférieure à 100 m2)… «Un bien ensoleillé n’a pas la même valeur qu’un bien mal orienté, même s’ils sont situés dans le même immeuble. En allant dans les détails, nous serons le plus proche possible de la réalité du marché», explique Youssef Iben Mansour, président de la FNPI.
Cet argus lancé en réponse à une demande commune du Conseil économique, social et environnemental et du chef du gouvernement a retenu Casablanca comme projet pilote. Tous les quartiers, mêmes périphériques, seront inclus, assure-t-on au sein de la Fédération. L’indice qui sera publié annuellement aura aussi la particularité de donner les prix aussi bien pour le neuf que pour le logement de deuxième main. L’indice de Bank Al Maghrib ne retient, quant à lui, que les biens immobiliers d’occasion.
«La direction des impôts dispose de données exhaustives cumulées pendant des années. Nous fusionnerons les deux pour aboutir à l’indice le plus fiable possible. Ce dernier va correspondre à une moyenne des prix», précise le président de la FNPI. En se contentant de donner une moyenne et non une fourchette, l’indice réglera un point de discorde entre le fisc et les promoteurs. Le premier préconisait de retenir la limite supérieure du calcul alors que les seconds étaient plus favorables à ne retenir que la moyenne inférieure afin de minimiser les risques de redressement.
Il semblerait difficile que le baromètre puisse voir les jours courant juin, deadline donnée par la direction du fisc. «Vu l’état d’avancement des travaux, il ne sera pas prêt avant la fin de l’année», rectifie Youssef Iben Mansour.