Le Maroc est le 51e meilleurs pays au monde pour faire des affaires, annonce le magazine américain Forbes, dans son classement 2016 des meilleures destinations pour le business.

Avec ce classement, le royaume se positionne à la troisième place en Afrique, après l'île Maurice (39e) et l’Afrique du Sud (48e). Il arrive en tête au Maghreb et 3e dans la région MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord), derrière Israël (27e) et les Emirats arabes unis (33e).

Le Maroc devance ainsi des pays comme le Qatar (54e), le Bahreïn (60e), la Tunisie (87e), et l’Egypte (103e).

C’est la onzième année consécutive que Forbes évalue les économies mondiales pour déterminer les plus attrayantes entre elles pour l’investissement, en se basant sur 11 facteurs, compilés de divers rapports publiés par des institutions de renom comme la Banque mondiale, le Forum économique mondial ou Transparency International.

Au niveau des critères retenus pour réaliser ce classement, le Maroc arrive 62e en termes de liberté commerciale, 21e au niveau de la liberté monétaire, 58e par rapport aux droits de propriété, 95e sur le critère de l’innovation, 81e sur celui de la technologie, 35e en bureaucratie, 80e en matière de protection des investisseurs, 99e au niveau de la liberté individuelle et 38e par rapport à la charge fiscale.

Forbes affirme, par ailleurs, que le Maroc a beaucoup progressé en matière de performance boursière pour arriver à la 17e place, mais a énormément régressé en termes de corruption pour se situer à la 84e position.

Le magazine américain indique que le Maroc a su capitaliser sur sa proximité avec l’Europe, ainsi que sur des coûts de main d’œuvre relativement bas, afin de construire une économie diverse, ouverte et orientée vers le marché.

"Les stratégies de développement industriel et les améliorations de l'infrastructure, illustrées de façon visible par un nouveau port et une zone de libre-échange près de Tanger, améliorent la compétitivité du Maroc", note le magazine.

Le classement Forbes 2016 est chapeauté par la Suède pour la première fois, alors que celle-ci n’occupait que le 17e rang en 2006. «Au cours des deux dernières décennies, le pays a subi une transformation fondée sur la déréglementation et l’assouplissement budgétaire», souligne le magazine.

La Suède est suivie par la Nouvelle Zélande, ainsi que par Hong Kong. Les pays qui se positionnent en queue de peloton sont Haiti, la Gambie et le Tchad, au tout dernier rang.