A l'issue d'une réunion de son bureau politique, mercredi 12 octobre, le MP a décidé de former un comité qui aura pour mission de faire le bilan des législatives, dans l'attente de la convocation du Conseil national prochainement. L'un des dirigeants présents a précisé dans une déclaration à notre version arabophone AlMajalla24 qu'en "principe, son parti est partant pour intégrer de nouveau une coalition présidée par le parti de la lampe".

"La participation sera conditionnée par le contenu du programme de cette nouvelle coalition. De plus, cette position est motivée par le fait que nos ministres sortants avaient lancé des chantiers que nous devons poursuivre", a-t-il ajouté.

Les priorités du Mouvement populaire au sein d'un nouveau gouvernement seront naturellement les questions liées au développement rural et à la langue amazighe, assure notre source.

Qu'en est-t-il de l'information faisant état d'une probable démission de Laenser? De l'intox, a répliqué le parti via un communiqué qui nous est parvenu ce jeudi 13 octobre.

Rappelons enfin que le Mouvement populaire n'a pas été épargné par la dégringolade qui a touché ses pairs parmi les grands partis, hors PAM et PJD, disposant d'une groupe parlementaire au sein de la Chambre des représentants, à savoir l'USFP, le PI, le RNI, le PPS et l'UC. Le parti de l'épi a perdu au total cinq sièges. De 32 en 2011, il est passé à 27 en 2016.  

Avec le PPS et le MP, le PJD aura réuni 167 sièges. Il lui en faut 198 au minimum pour pouvoir gouverner. L'Istiqlal? le RNI? Le premier est très exigeant en matière de nombre de portefeuilles et le second a exprimé hier un non qui n'est certes pas définitif.