Les syndicats attendent toujours que le chef de gouvernement fixe une date pour la reprise du dialogue social.

À quelques jours de la fin du ramadan, aucune des grandes centrales syndicales n’a été approchée par le chef de gouvernement ou invitée à un nouveau round du dialogue social.

«Notre crainte est qu’après le ramadan, notre agenda soit bousculé par les vacances, puis par les échéances électorales repoussant ainsi le dialogue jusqu’à fin septembre ou début octobre», nous confie un membre du bureau exécutif de la CDT (Confédération démocratique du Travail).

Cette dernière a d’ailleurs tenu une réunion ce lundi 13 juillet pour décider de l’attitude à adopter face à cette «situation d’attentisme».

La Centrale a ainsi décidé d’adresser au chef de gouvernement une note de protestation, où elle rappelle les promesses et souligne le non-respect des engagements pris.

Rappelons qu’à l’issue de la rencontre du 17 juin, marquant la reprise du dialogue social, Abdelilah Benkirane avait promis de répondre aux doléances syndicales dans une semaine ou 10 jours, d’après les propos rapportés par les ténors des centrales syndicales.Une source autorisée l'avait confirmé à Médias 24, en fin de semaine dernière.