Casablanca : Deux terrains expropriés pour l’extension de la décharge de Mediouna
Après plusieurs années de retard, l’extension de la décharge publique de Mediouna, gérée par la société Ecomed, semble avancer. De 80 ha, le site qui accueille 3.000 tonnes d’ordures par jour, va passer à 115 ha.
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B. M.
Le 22 août 2014 à 15h27
Modifié 22 août 2014 à 15h27Après plusieurs années de retard, l’extension de la décharge publique de Mediouna, gérée par la société Ecomed, semble avancer. De 80 ha, le site qui accueille 3.000 tonnes d’ordures par jour, va passer à 115 ha.
Faut-il agrandir ou déplacer la décharge publique de Médiouna ? Le Conseil de la ville, après plusieurs années de tergiversation et d’embuches juridiques, semble avoir tranché lors de sa session ordinaire de juillet pour procéder à l’expropriation de deux terrains mitoyens de 35 ha.
Le site, qui accueille chaque jour plus 3.000 tonnes de déchets, verra sa surface passer à 115 ha. Une extension bien en deçà des ambitions qu’affichait la commune il y a encore quelques années.
La décision remonte en fait à 2003, lors de la session d’octobre, lorsque la commune urbaine de Casablanca a approuvé l’achat d’un terrain de 80 ha appelé à servir d’extension au site. Puis, quelques années plus tard, le Conseil fait une volte-face, après s’être rendu compte « que le terrain en question n’était pas adapté au projet ». Il est alors remplacé par un autre terrain.
Ce n’est qu’en 2010 que le sujet est à nouveau mis à l’ordre du jour du Conseil. A l’issue de plusieurs réunions avec le gouverneur de la province de Mediouna autour, précise la commune urbaine, de « la situation juridique et de la possibilité d’extension du site actuel », il a été décidé d’acheter deux terrains de 35 ha. La décision est approuvée le 29 octobre 2010, mais elle se heurte au refus des propriétaires, ce qui obligera la commune en 2012, les négociations à l’amiable ayant échoué, à entamer la procédure d’expropriation. Là encore, le prix proposé – 95 DH/m2 pour le terrain nu et 34 DH/m2 pour les bâtiments – déplait au propriétaire.
« Etant donné que les propriétaires se sont encore opposés à la procédure d’expropriation, nous avons décidé de revoir le prix à la hausse, pour éviter un conflit qui pourrait durer longtemps », précise-t-on. Sans plus de détails !