Le taux de croissance évalué à 4,8% par le Trésor
Le taux de croissance de l’économie marocaine devrait s'élever à 4,8% en 2013 contre 2,7 % en 2012, selon une note de conjoncture de la Direction du trésor et des finances extérieures (DTFE) relevant du ministère de l'Economie et des finances.
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admin
Le 26 mars 2014 à 15h06
Modifié 11 avril 2021 à 2h35Le taux de croissance de l’économie marocaine devrait s'élever à 4,8% en 2013 contre 2,7 % en 2012, selon une note de conjoncture de la Direction du trésor et des finances extérieures (DTFE) relevant du ministère de l'Economie et des finances.
Cette évolution est attribuable à la performance exceptionnelle du secteur agricole dont la valeur ajoutée aurait marqué une croissance de 20%, sous l'effet de la réalisation de la deuxième meilleure récolte céréalière depuis le lancement du Plan Maroc Vert (PMV), conjuguée au bon comportement des autres cultures, explique la DTFE dans sa note de conjoncture pour le mois de mars sur les premiers résultats de l'année 2013.
En revanche, le rythme de croissance des secteurs non agricoles a sensiblement ralenti de 3 % en 2013 contre 4,5 % en 2012, ajoute la DTFE.
Cette décélération s'explique par les baisses qu'ont connues certains secteurs vitaux de l'économie nationale tels que le bâtiment et les travaux publics (BTP), les activités qui lui sont liées et l'énergie, ainsi que par le recul de la demande étrangère adressée au Maroc notamment pour les phosphates et dérivés et le textile.
Malgré ce ralentissement, note la DTFE, la bonne performance tant des métiers mondiaux du Maroc ainsi que des services, en particulier le tourisme, les transports et les communications, ont permis de compenser les baisses enregistrées en début d'année.
Ralentissement des crédits à l’économie
L'inflation a été maîtrisée à 1,9 % en 2013 contre 1,3 % en 2012 et ce, malgré l'application à partir du mois de septembre du système d'indexation partielle des prix de certains produits énergétiques, selon la Direction du trésor et des finances extérieures (DTFE) relevant du ministère de l'Economie et des finances.
Cette légère accélération s'explique par la hausse de 2,4 % des prix des produits alimentaires contre 2,3 % en 2012 et de 1,5 % des autres produits contre 0,5 % en 2012, précise la DTFE dans sa note de conjoncture pour le mois de mars sur les premiers résultats de l'année 2013.
Quant aux crédits bancaires à l'économie, ils ont affiché un ralentissement en dépit de l'amélioration significative qu'ils ont connu à partir du mois d'avril et ce, après la nette baisse enregistrée au 1er trimestre de 2013.
Cette amélioration, qui a concerné l'ensemble des catégories de crédit notamment l'immobilier, l'équipement, la consommation et les crédits de trésorerie, a induit un flux additionnel de 25 milliards de dirhams (MMDH) au terme de l'année 2013.
De son côté, le nombre de chômeurs a augmenté de 43.000 personnes, ce qui a induit une légère progression du taux de chômage de 0,2 point pour atteindre 9,2 %.
En milieu urbain, ce taux s'est stabilisé à 18,2 % parmi les diplômés et a augmenté de 0,2 point parmi les jeunes âgés de "25 à 34 ans" pour s'établir à 19,8 %.
En matière d'emploi, l'économie marocaine a créé 114.000 emplois en 2013, dont 77 % en milieu rural.
Les secteurs des "services" et de "l'agriculture, forêt et pêche" ont absorbé respectivement 101.000 et 58.000 emplois additionnels, tandis que le secteur du bâtiment et des travaux publics (BTP) a perdu 50.000 postes.
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