Ancienne médina de Casablanca : la Sonadac répond aux mécontents
Suite au sit in organisé le 27 janvier, la Sonadac précise son offre de logements et détaille les tarifs pratiqués. Depuis le recensement effectué en 1989, le nombre de ménages a beaucoup augmenté.
Ancienne médina de Casablanca : la Sonadac répond aux mécontents
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Imane Azmi
Le 29 janvier 2014 à 17h52
Modifié 11 avril 2021 à 2h35Suite au sit in organisé le 27 janvier, la Sonadac précise son offre de logements et détaille les tarifs pratiqués. Depuis le recensement effectué en 1989, le nombre de ménages a beaucoup augmenté.
Le sit in du lundi 27 janvier organisé par les ménages touchés par le projet de l’avenue royale, ne laisse pas indifférent la Sonadac, en charge du des opérations de relogement des familles.
Concernant le montant de 100.000 DH avancé par les manifestants, la Sonadac précise qu’il ne s’agit pas de sa proposition, mais d’une opération d’Al Omrane. « Chaque chef de famille s’est vu offrir deux possibilité, soit recevoir en liquide le montant de 130.000 DH contre libération du logement ou rajouter un montant de 70.000 DH pour une habitation coutant 200.000 DH », rappelle Youssef Benmakhlouf, responsable de l’accompagnement social et commercial au sein de la Sonadac.
Revenant sur le prix des appartements réalisés par Alliances Darna - 2.100 logements à Hay Hassani, Parc Arrahma et Rahma - M. Benmakhlouf précise qu’ils coûtent en réalité 290.000 DH. « Les ménages profitent déjà d’une subvention du fonds de solidarité à l’habitation, c’est pour cela que le prix est fixé actuellement à 200.000 DH. »
Selon la Sonadac, la raison de cette tension, c’est l’opération de dénombrement des ménages initiée pour le relogement des habitants de l’ancienne médina. Le recensement de 1989 avait pris en compte 17.000 ménages à reloger. Or aujourd’hui, ils sont plus nombreux. Ce sont les enfants de ces chefs de famille, qui ont formé des ménages à leur tour qui revendiquent des logements.
Enfin, M. Benmakhlouf tient à donner son récit de la réunion du 27 janvier : « Durant la réunion du lundi 27 janvier avec la direction générale de la Sonadac, ce sont les manifestants qui ont levé la séance. Ils voulaient des réponses rapides, nous ne pouvions leur en fournir. Nous avons un conseil d’administration et un actionnaire majoritaire, par conséquent une procédure à suivre. »
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