Tunisie: Les dirigeants signent la nouvelle Constitution
Le chef de l'Etat tunisien Moncef Marzouki, le Premier ministre sortant Ali Larayedh et le président de la Constituante, Mustapha Ben Jaafar ont signé lundi la nouvelle Constitution du pays, un évènement historique pour le berceau du Printemps arabe.
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admin
Le 27 janvier 2014 à 14h03
Modifié 27 janvier 2014 à 14h03Le chef de l'Etat tunisien Moncef Marzouki, le Premier ministre sortant Ali Larayedh et le président de la Constituante, Mustapha Ben Jaafar ont signé lundi la nouvelle Constitution du pays, un évènement historique pour le berceau du Printemps arabe.
M. Marzouki a été le premier à parapher le texte, adopté la veille plus de trois ans après la révolution, embrassant le document et brandissant les doigts en signe de victoire. La Constitution doit désormais être publiée au Journal officiel avant d'entrer en vigueur par étapes. Dans un discours quelques minutes plutôt, M. Marzouki avait salué une « victoire contre la dictature », tout en jugeant encore « long » le chemin à parcourir pour enraciner les valeurs démocratiques, alors que des élections doivent se tenir en 2014. « Avec la naissance de ce texte, on entérine notre victoire contre la dictature », a-t-il déclaré, en référence au régime déchu de Zine El Abidine Ben Ali.
« Le chemin est encore long. Il reste un grand travail à faire pour que les valeurs de notre Constitution fassent partie de notre culture », a souligné le président tunisien. « C'est la poursuite de notre victoire sur le terrorisme, c'est une victoire pour nous tous », a ajouté le chef de l'Etat. « Vive la démocratie, vive la Tunisie », a-t-il lancé lors de ce discours devant l'Assemblée nationale constituante, avant de scander en guise de conclusion « Fidèles, fidèles au sang des martyrs de la révolution ». La Tunisie a été déstabilisée depuis sa révolution de janvier 2011 par l'essor d'une mouvance jihadiste armée responsables notamment selon les autorités des meurtres de deux opposants.
Le pays commence tout juste à sortir de la profonde crise politique déclenchée par l'assassinat du député Mohamed Brahmi en juillet dernier. « Nous avons été à quelques pas du précipice », a rappelé le président de l'Assemblée Mustapha Ben Jaafar.
(Avec AFP)
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