Comme toujours, la descente vers le chaos se fait en "dégradé". C'est le cas en Libye. Ce lundi matin, une source officielle annonçait de violents combats à Benghazi entre forces spéciales de l'armée et jihadistes de Ansar Charia, faisant de nombreuses victimes.

Les renseignements français font état de cinq camps d'entraînement jihadistes dans le désert libyen. Le pays est devenu un refuge, un formateur et un exportateur de jihadistes. La rue est contrôlée par les factions armées. Les scénarios d'avenir sont extrêmement pessimistes: guerre civile ou partition sont les deux scénarios considérés comme les plus probables par les analystes les sérieux.

On voit mal comment les ruines de l'armée régulière pourraient venir à bout des factions armées. L'Etat (ce qui en tient lieu en réalité), n'a plus le monopole de la violence légitime.