Dans le détail, 25,1% des investissements ont été drainés par Maroc Telecom de par la nature de son activité et sa taille prépondérante dans la place casablancaise. Toutefois, les CAPEX engagés par l’opérateur ressortent en chute de 55,9% à 2,03 milliards de DH à fin septembre 2020 et ce, dans un contexte de tension sur le cash suite au paiement de l’amende ANRT et à la cotisation au Fonds Covid tout en maintenant un taux de distribution de 100% de ses dividendes.

23% des investissements ont été générés par les opérateurs miniers, notamment Managem dont les investissements ressortent en hausse de 26% à 1,65 milliard de DH, portant principalement sur la construction en cours des installations du projet aurifère TRI-K en Guinée.

21,2% de l’enveloppe d’investissement provient de Taqa Morocco, intégrant essentiellement le droit de jouissance complémentaire relatif à la prolongation du Contrat de Fourniture d'Energie Electrique des Unités 1 à 4 pour un montant de 1,5 milliard de DH et des projets de maintenance des Unités, notamment la révision majeure de l'Unité 5 pour un montant de 135 millions de DH.

8% de LYDEC, en ligne avec les engagements contractuels initialement prévus pour 2020 tenant compte des impacts Covid-19. Et, 7,4% des Agroalimentaires et Boissons, particulièrement Cosumar dont les CAPEX concernent essentiellement la poursuite des mises à niveau et la maintenance de l’outil industriel.

Au volet bilanciel, l’endettement des valeurs cotées hors financières augmente légèrement de 2,2% à 65,6 milliards de DH au terme du troisième trimestre 2020 par rapport à la même période en 2019.

En termes de contributions, le secteur Télécom draine à lui seul 31,7% de l’encours global, suivi par les sociétés de participations et promotions immobilières avec 15% (+7,4% pour Alliances accaparant 23% de l’endettement du secteur), services publiques avec 12,1% (placement privé de 500 millions de DH chez Lydec), puis les matériaux de construction avec une part de 11,2%.

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