Les efforts à fournir dans les zones Tanger Med pour une intégration régionale plus profonde (PCNS)

| Le 13/7/2020 à 15:40

Policy Center of the New South a publié le 3 juillet une étude sous le thème “Zones économiques spéciales: un modèle pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord”. Cette étude souligne des voix d'amélioration concernant la zone économique spéciale (ZSE) de Tanger Med au Maroc.

 

“La région MENA a un énorme potentiel économique avec des ressources naturelles et des capacités de production industrielle remarquables. Bien que des progrès considérables grâce à des réformes économiques ont déjà été réalisés, une intégration régionale plus profonde et une coopération plus forte peut donner l'impulsion nécessaire pour faciliter le développement des structures économiques  dans la région.” souligne la dite étude.

Les pays du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord (MENA) ont des besoins clairs en termes de mise à niveau sectorielle plus large, d'intégration économique régionale, de développement économique local, d'inclusion économique et de création d'emplois. Les zones économiques spéciales (ZES) présentent un grand potentiel inexploité, dans la région, pour répondre à tous ces besoins.

Concernant le Maroc, l’étude souligne que les six ZES de Tanger (Tanger Free Zone, Renault Melloussa Park, Tangiers Automotive City, Fidneq Commercial Free Zone, Tétouan Park et Tétouanshore) sont extrêmement efficaces et sont professionnellement gérées par TMSA (Agence spéciale Tanger Med). Ces ZES ont généré des investissements et des emplois importants. Les zones servent bien leurs clients industriels et Tanger est une enclave industrielle impressionnante.

Toutefois, l'efficacité des zones Tanger Med est moins claire concernant le renforcement des capacités de la population locale et pour l’économie nationale dans sa globalité, en dehors des zones.

Cette étude souligne que les efforts menés sont axés sur le renforcement des compétences et la formation des employés de l'écosystème de fabrication automobile dans lesdites zones. L’impact reste toutefois, limité concernant la construction d’un secteur d’ingénierie plus diversifié.

Certes et compte tenu de la faiblesse du secteur des PME nationales au Maroc, l'accent mis sur les compétences en ressources humaines dans ces zones est compréhensible. Cependant, le gouvernement devrait se focaliser davantage sur les formations en dehors des ZES.

D’autre part, il serait également utile d’enquêter et de traiter les aspects des systèmes fiscaux et douaniers qui semblent entraver un grand nombre d’échange de marchandises et services à travers les ZES.

Par ailleurs, étant donné la difficulté d'obtenir des chiffres sur les zones elles-mêmes, mais surtout concernant leur impact et leur contribution à l'économie nationale, une institution devrait commencer à évaluer les performances de ces zone et réaliser des recommandations de politiques à suivre.

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