Boycott des études de médecine : “La formation médicale relève exclusivement des enseignants” (SNESup)
Le Syndicat national de l'enseignement supérieur, SNESup, exprime sa grande préoccupation quant à la poursuite du boycott des cours des facultés de médecine, et souligne que le contenu pédagogique de la formation des médecins tout comme sa durée relèvent exclusivement du corps enseignant.
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R. B.
Le 3 avril 2024 à 18h00
Modifié 3 avril 2024 à 18h10Le Syndicat national de l'enseignement supérieur, SNESup, exprime sa grande préoccupation quant à la poursuite du boycott des cours des facultés de médecine, et souligne que le contenu pédagogique de la formation des médecins tout comme sa durée relèvent exclusivement du corps enseignant.
Le SNESup, syndicat qui regroupe les enseignants du supérieur, vient de rendre publique une position à la fois intéressante et importante. Voici en substance de quoi il s'agit (fac-similé ci-dessous) :
- Tout débat au sujet des aspects pédagogiques du diplôme de doctorat en médecine (cursus, manière de donner des cours, stages hospitaliers, système d'évaluation, équivalences...) est une question académique qui ne relève que des enseignants et ne peut faire l'objet d'une négociation ou transaction, même en ce qui concerne la durée des études, leur contenu ou leur évaluation. Ce sujet n'accepte pas de surenchère.
- Les enseignants ont attiré de nombreuses fois l'attention sur la nécessité de préserver la qualité des formations, en augmentant le taux d'encadrement, en élargissant les terrains de stages... La réforme du système de formation médicale est une affaire académique du ressort des seuls enseignants universitaires des facultés concernées. Aucune surenchère n'est acceptée.
- La poursuite du boycott depuis plus de trois mois pousse les enseignants à attirer l'attention des différentes parties sur la gravité de cette situation et son impact négatif sur sur l'avenir de la formation médicale au Maroc ; et également sur la qualité de cette formation qui risque de chuter.
En d'autres termes, les étudiants grévistes veulent intervenir dans le cursus pédagogique qui n'est pas de leur ressort. Et les enseignants sont les garants de la qualité de la formation.
Dans le domaine de l'amélioration des taux d'encadrement et de la hausse du nombre de terrains de stages, nous apprenons de source informée que des mesures sont déjà entrées en vigueur.
Un enseignant, contacté par nos soins, s'étonne que des étudiants de 1re et 2e année de médecine rejoignent le boycott, alors que la circulaire organisant le concours d'accès – et dont voici copie ci-dessous – avait déjà annoncé 6 années d'études ; ils avaient donc candidaté en connaissance de cause.
Il estime enfin que, malgré la perte de trois mois d'enseignement, l'année est rattrapable à condition de reprendre les cours le plus vite possible.
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Le 3 avril 2024 à 18h00
Modifié 3 avril 2024 à 18h10