Après des années d'attente, 120 MDH seront alloués à la réhabilitation du complexe Al Amal à Casablanca
Après de nombreuses années dans un état de délabrement, la gestion et la réhabilitation du complexe Al Amal et ses services ont été décidées par le conseil de la ville réuni le 7 février en session ordinaire. Un projet de convention de partenariat en ce sens a été adopté.
Après des années d'attente, 120 MDH seront alloués à la réhabilitation du complexe Al Amal à Casablanca
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Kenza Khatla
Le 12 février 2024 à 15h26
Modifié 12 février 2024 à 15h42Après de nombreuses années dans un état de délabrement, la gestion et la réhabilitation du complexe Al Amal et ses services ont été décidées par le conseil de la ville réuni le 7 février en session ordinaire. Un projet de convention de partenariat en ce sens a été adopté.
Signée entre le ministère de l’Education nationale, le conseil régional de Casablanca- Settat, le conseil communal de Casablanca, le conseil préfectoral de Casablanca et la SDL Casablanca Events et animation, cette convention sera dotée d'une enveloppe budgétaire de 120 MDH, qui sera financée à hauteur de 60 MDH par le ministère de l’Education nationale, et à 20 MDH par chacune des parties suivantes : conseil régional de Casablanca-Settat, conseil communal de Casablanca et conseil préfectoral de Casablanca.
Cinq ans d'exploitation
D’une durée de 5 ans, cette convention a pour objectif de remettre à niveau les services de ce complexe. En tant que maître d’ouvrage délégué du projet, Casa Events et animation s’engage ainsi à :
- la supervision de la réhabilitation des services sportifs et administratifs du complexe, selon un plan de réhabilitation qui sera élaboré ;
- la gestion effective des services sportifs selon les conditions modernes ;
- la supervision, le suivi et la coordination de toutes les opérations en relation avec les activités programmées dans le complexe ;
- garantir des recettes fixes en cherchant des conventions ;
- louer les services du complexe selon les règles en vigueur, et dans une transparence totale ;
- réhabiliter le complexe et son ouverture sur les activités génératrices de revenus. Il s’agit notamment de la mise en place de cafés et de restaurants durant les événements, ou encore l’organisation de forums, de conférences et d’exposés, l’affichage d’annonces publicitaires, et l’organisation d’événements sportifs locaux, nationaux ou internationaux ;
- créer une école de tennis ;
- veiller à la réhabilitation du complexe et ses services.
Notons toutefois que cette convention a été précédée, durant la même session ordinaire, par l’annulation par le conseil de la ville d’une convention de partenariat signée en 2020 avec le conseil régional de Casablanca-Settat, le conseil préfectoral de Casablanca et la SDL Casa Events et animation, qui avait également pour objectif la gestion et la réhabilitation du complexe Al Amal pour 45 MDH, et qui n'a finalement pas exécutée.
Un complexe délabré depuis des années
Le complexe sportif Al Amal a été initié par le Roi Hassan II, et inauguré par le Roi Mohammed VI, alors prince héritier. Il a joué pleinement son rôle de formation et de préparation de grands champions marocains de tennis.
Constituée notamment de 13 courts en terre battue et d’un court central de 5.000 places, cette infrastructure historique, surnommée à l'époque le Roland Garros d’Afrique, a accueilli durant plus d’une vingtaine d’années le tournoi du Grand Prix Hassan II, qui a connu la participation de plusieurs ténors de la raquette, dont Thomas Muster, Juan Carlos Ferrero, ainsi que les trois Marocains Hicham Arazi, Younes El Aynaoui et Karim Alami.
Pour sa 32e édition (2016), cet événement d'envergure avait été transféré à Marrakech, en partie pour promouvoir l’image de la ville ocre. Depuis, l’état du complexe Al Amal n'a cessé de se dégrader.
Géré depuis longtemps par la commune, il a ensuite été transféré à Casa Events, qui a estimé, après études, le coût du réaménagement de ce complexe à 80 MDH. Un montant jugé très élevé par la commune.
Casa Events ambitionnait de le convertir en "Living Lab", un laboratoire alliant sport et écologie à l’échelle régionale. Concrètement, elle voulait le transformer en un site multisports. Un projet jugé trop ambitieux et nécessitant une somme d’argent considérable dont la commune ne disposait pas.
Un appel d’offres avait alors été lancé pour sélectionner un ou des partenaires à qui reviendrait l’aménagement de ce chantier. Au final, le coût des prestations avait été divisé par deux (45 MDH), financé à hauteur de 15 MDH par le conseil de la ville de Casablanca, 10 MDH par le conseil provincial et 20 MDH par le conseil de la région. Le projet avait ensuite été retardé par la pandémie.
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