Jazzablanca : une édition qui a tenu toutes ses promesses

Les soirées de la 16e édition de Jazzablanca se sont clôturées le samedi 24 juin, offrant aux festivaliers des expériences musicales immersives, des découvertes et des performances exceptionnelles.

Jazzablanca : une édition qui a tenu toutes ses promesses

Le 27 juin 2023 à 17h59

Modifié 27 juin 2023 à 18h00

Les soirées de la 16e édition de Jazzablanca se sont clôturées le samedi 24 juin, offrant aux festivaliers des expériences musicales immersives, des découvertes et des performances exceptionnelles.

Les principales séquences de Jazzablanca ont eu lieu à Anfa Park, un écrin de verdure idéal pour accueillir le village, la Scène 21 et la Scène Casa Anfa. Le village a été animé par de nombreux créateurs et restaurateurs de la métropole, soulignant ainsi l'aspect profondément urbain du festival.

Les organisateurs, qui n'avaient pas encore communiqué les chiffres du festival à l'écriture de ces lignes, ont affirmé que cette édition confirmait la réputation cosmopolite de Jazzablanca, le plaçant parmi les grands événements musicaux des capitales mondiales. Selon eux, Jazzablanca se démarque désormais dans le paysage culturel national en tant que festival à taille humaine, mettant l'accent sur l'expérience des festivaliers, la découverte et le partage.
Le prochain rendez-vous est déjà donné au public pour la 17e édition qui se déroulera du 28 au 30 juin 2024.

Un public conquis

Jazzablanca a démarré avec la prestation envoûtante de Sona Jobarte qui a illuminé la Scène 21. L'artiste anglaise d'origine gambienne a fait usage de sa kora pour transporter l'auditoire aux origines du folklore et de la musique africaine.

La première journée fut également l'occasion pour l'artiste britannique Kamaal Williams d'étaler tout son talent musical qui repousse les limites du jazz contemporain.

Lors de la deuxième soirée du festival, le public casablancais a vibré aux rythmes gnaouis et jazz du pianiste marocain Ismail Sentissi. Il a ensuite pu se laisser porter par les sonorités du musicien ghanéen, Gyedu Blay Ambolley, mêlant rythmes traditionnels africains avec des influences occidentales, avant de retrouver la reine du blues-rock américain, Beth Hart, et le légendaire Aloe Blacc.

Une clôture en grande pompe

Le samedi 24 juin, qui signait la clôture du festival, a attiré de nombreux mélomanes. La soirée, qui affichait complet à Anfa Park, a débuté avec une performance hors norme de la chanteuse et pianiste américaine Sarah McCoy, illuminant la Scène 21 de sa voix profonde et authentique.

Sarah McCoy jazzablanca2023 ©

Le trio britannique GoGo Penguin a ensuite transporté le public dans un doux voyage instrumental aux sonorités jazz. Dans une ambiance électrisante, le collectif a associé la culture électronique à des influences minimalistes, jazz et rock. Cette rencontre des opposés a donné naissance à un son acoustique-électro d'une grande richesse émotionnelle.

Gogo Penguin jazzablanca2023 ©

Après une entrée en scène enflammée, le groupe d'afrobeat new-yorkais Antibalas et le prodige marocain du gnaoui, Mehdi Nassouli, se sont partagé la scène Casa Anfa, offrant un moment de transe intense porté par des instruments puissants tels que le guembri, le saxophone, le shekere et les congas. La fusion entre l'Afrobeat et la musique traditionnelle marocaine ont transporté les spectateurs dans un voyage musical unique et captivant.

Antibalas et Mehdi Nassouli jazzablanca2023 ©

Près de treize ans après sa dernière performance au Maroc, le très attendu concert de Mika sur la scène Casa Anfa a été un véritable succès, attirant un public multi-générationnel. Le chanteur libano-américano-britannique, tombé sous le charme du public casablancais, s'est fondu dans la foule, offrant ainsi un concert de clôture fabuleux à Jazzablanca.

Mika jazzablanca2023 ©

La Scène BMCI ou l'aspect inclusif de Jazzablanca

La Scène BMCI, sur la place des Nations unies, symbolise l'aspect urbain et inclusif d'un festival profondément attaché à sa ville. Pendant trois soirées, six groupes marocains ont offert au public une expérience musicale mettant en valeur les musiques du Sud, à la fois ancrées dans la tradition et résolument modernes, reflétant ainsi la diversité culturelle et la richesse du Maroc contemporain.

Le samedi 24 juin, le groupe Badil a enflammé la place avec ses rythmes rock psychédéliques et les mélodies envoûtantes du désert.

Badil jazzablanca2023 ©

Le groupe révélation Jubantouja a pris la relève pour un concert de clôture vibrant. Le groupe, qui conquiert petit à petit la scène musicale marocaine de par son talent et son originalité, a proposé un concert mêlant indie folk et pop rock, dont les chansons sont entièrement interprétées en tamazight, directement inspirée des montagnes du Haut Atlas marocain.

Jubantouja jazzablanca2023 ©
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