Selon la presse espagnole, cette enquête, qui se déroule en collaboration avec les autorités marocaines, se concentre sur deux employées espagnoles du consulat et deux citoyens marocains accusés d’avoir agi en tant qu’intermédiaires, se faisant passer pour une agence de voyages.

Les suspects entraient en contact avec des Marocains souhaitant résider en Espagne pour leur proposer un visa de travail moyennant la somme de 15.000 euros, mais ne leur délivraient que des permis Schengen d’une durée maximale de 90 jours, ce qui signifiait que les demandeurs devaient retourner dans leur pays d’origine après trois mois, précisent les mêmes sources.

L’enquête a été ouverte après que l’un des demandeurs de visas a signalé les faits à la police et fourni des enregistrements audio de conversations tenues sur WhatsApp, conclut-on.