Chakib Alj et Mehdi Tazi réélus à la tête de la CGEM
Le binôme rempile pour un second mandat avec 99% des voix. Chakib Alj et Mehdi Tazi se maintiennent à la présidence et vice-présidence générale de la CGEM.
Chakib Alj et Mehdi Tazi réélus à la tête de la CGEM
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Yahya Benabdellah
Le 16 mai 2023 à 18h25
Modifié 17 mai 2023 à 12h23Le binôme rempile pour un second mandat avec 99% des voix. Chakib Alj et Mehdi Tazi se maintiennent à la présidence et vice-présidence générale de la CGEM.
C’est une assemblée générale ordinaire élective particulière qui s’est déroulée ce mardi 16 mai. L’élection, jouée d’avance avec une seule candidature en lice, a tout de même fait salle comble. Patrons, officiels des administrations publiques, présidents de fédérations et chefs de partis étaient présents. Nadia Fettah, Ryad Mezzour et Younes Sekkouri y ont également assisté, représentant le gouvernement.
Le binôme a été réélu à 99% des voix. Soit 3.255 sur un total de 3.286 voix.
Les patrons optent pour la continuité
Même si en apparence, il ne semble pas y avoir de réel enjeu, cette réélection marque la volonté des patrons d’opter pour la continuité et de consolider la nouvelle trajectoire de la CGEM, qui s’est stabilisée après une période de turbulences.
Si le discours de Chakib Alj et Mehdi Tazi avait pour objectif d’exposer une nouvelle fois leur programme pour ce nouveau mandat, ce fut surtout l’occasion de diffuser d’importants messages.
Le premier d’entre eux est sans doute l’importance que la CGEM accorde à la promulgation du nouveau Code du travail et de la loi sur le droit de grève. Chakib Alj n’a pas hésité à affirmer, encore une fois, que l’augmentation du SMIG de 5%, prévue pour septembre prochain, est conditionnée par le respect de ces deux promesses gouvernementales qui faisaient partie de l’accord social.
Il a aussi interpellé Younes Sekkouri sur la réforme de la formation professionnelle, qui tarde à prendre forme. La taxe professionnelle, censée financer la formation continue, ne profite pas aux entreprises. Chakib Alj a déclaré que l’OFPPT ne pouvait pas être en même temps stratège et opérateur, et réclame une réforme des Groupements interprofessionnels d’aide au conseil (GIAC).
Pour sa part, Mehdi Tazi a rappelé l’importance de la mise en place de la nouvelle Charte de l’investissement, insistant toutefois sur la nécessité d’accélérer la promulgation du décret en rapport avec les PME, ainsi que les investissements de moins de 50 MDH. Il a annoncé l’intention de la CGEM de continuer à militer contre la subvention qui arrive après l’investissement, considérant qu’elle ne profite qu’aux entreprises qui ont suffisamment de moyens financiers.
De plus, l’accent a été mis sur l’importance de continuer à améliorer la compétitivité de l’économie marocaine en réduisant le coût de l’énergie, en rendant disponible le foncier à des coûts abordables, en finançant l’export comme le font plusieurs concurrents du Maroc et en réduisant le coût de l’énergie à 12% au lieu de 20% actuellement.
Mehdi Tazi a par ailleurs appelé à accorder autant d’importance aux activités de services, pourvoyeuses d’emplois de qualité et rémunératrices, qu’à l’industrie. D’après lui, les services créateurs de valeur méritent de bénéficier du même plaidoyer que celui dont jouit aujourd’hui l’industrie.
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