Xlinks First Limited a clôturé avec succès une partie du financement du développement de son projet d'énergie renouvelable au Maroc, en levant 30 millions de livres (37,4 millions de dollars), annonce un communiqué de la société ce mercredi 26 avril.

Il s'agit d'un investissement de 25 millions de livres d'Abu Dhabi National Energy Company (Taqa) et de 5 millions de livres d'Octopus Energy Group.

Xlinks ambitionne de poser des câbles sous-marins à courant continu haute tension (HVDC) entre le Royaume-Uni et le Maroc, permettant de fournir au Royaume-Uni 3,6 GW d'électricité d'origine renouvelable, soit près de 8% des besoins actuels du pays, et d'alimenter 7 millions de foyers britanniques à l'horizon 2030.

"L’engagement de partenaires stratégiques de cette qualité est un véritable gage de confiance, soutenant la vision inhérente au projet d’export d’électricité verte du Maroc au Royaume-Uni. Ceci témoigne également de la qualité des travaux menés à date et de la capacité du Maroc à promouvoir des projets de cette envergure.", indique Dayae Oudghiri, présidente de Xlinks Morocco, dans une déclaration à Médias24.

Cité dans le communiqué, Jasim Husain Thabet, président-directeur général du groupe TAQA, a déclaré : "Nous travaillons déjà sur un projet HVDC à grande échelle à Abu Dhabi, et nous possédons et exploitons l'une des plus grandes centrales solaires photovoltaïques au monde. Cet investissement offre la possibilité d'apporter à la fois notre expertise en matière d'infrastructure et d'énergie renouvelable au profit du Royaume-Uni et du Maroc."

Greg Jackson, PDG et fondateur d'Octopus Energy Group a souligné, comme le précise le communiqué : "Ce partenariat entre Xlinks, Taqa et Octopus nous permet de faire avancer l'un des projets énergétiques les plus visionnaires au monde. Lorsque les gens demandent 'comment allez-vous alimenter les pompes à chaleur et les voitures électriques lorsqu'il n'y aura pas de vent ?', c'est (ce projet, ndlr) une grande partie de la réponse. Il s'agit d'une nouvelle industrie mondiale, et le Royaume-Uni et nos partenaires peuvent le faire en premier."

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