Casablanca-Settat : Abdellatif Maazouz dévoile quelques projets phares de la région
Le président du conseil régional Casablanca-Settat a dévoilé quelques-uns des projets les plus importants du programme de développement régional qui a été finalisé. La priorité est donnée aux secteurs de l'environnement, de la mobilité, de l'industrie, du tourisme et de la logistique.
Casablanca-Settat : Abdellatif Maazouz dévoile quelques projets phares de la région
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Yahya Benabdellah
Le 12 décembre 2022 à 14h02
Modifié 12 décembre 2022 à 16h02Le président du conseil régional Casablanca-Settat a dévoilé quelques-uns des projets les plus importants du programme de développement régional qui a été finalisé. La priorité est donnée aux secteurs de l'environnement, de la mobilité, de l'industrie, du tourisme et de la logistique.
Lors de son intervention, ce jeudi, à l’étape de clôture des Régionales de l’investissement, le roadshow de la Banque populaire dédié à la relance économique, le président du conseil régional Casablanca-Settat, Abdellatif Maazouz, a révélé quelques projets phares sur lesquels se penchera la région.
Ces projets concernent les domaines de l’environnement, de la mobilité, de l’industrie, du tourisme et de la logistique. Ils visent à conserver le leadership économique de la région au niveau national et à résoudre les problématiques les plus importantes auxquelles la région est confrontée. Un nombre important de ces projets sera ouvert à des partenariats public-privé.
Environnement
Selon Abdellatif Maazouz, la région Casablanca-Settat souffre du plus grand déficit hydrique et du plus fort taux de pollution du Royaume. Ce qui place la question environnementale en tête des priorités du conseil régional.
En ce qui concerne la rareté de l’eau, en plus du projet de transfert d’eau du bassin de Sebou vers Bouregreg et celui du dessalement d’eau de mer, la région veut construire des stations monoblocs de dessalement ; soit 42 mini-stations au total qui nécessiteront un budget de 1,4 milliard de dirhams.
L’autre solution est le développement de la réutilisation des eaux. Le président de la région a souligné que 200 millions de m3 étaient déversés dans la mer, chaque année. Un effort important devra être réalisé pour le recyclage de ces eaux afin d'en récupérer le maximum.
Pour limiter la pollution dans la métropole casablancaise, il a été décidé que toutes les nouvelles zones industrielles des alentours soient désormais dédiées à des industries propres.
La région porte aussi avec la ville de Casablanca le projet d’une usine de valorisation des déchets ménagers et industriels, qui va contribuer à générer de l’énergie propre.
Mobilité
Tout en étant bien connectée, la région doit améliorer sa mobilité, a déclaré Abdellatif Maazouz. Dans ce cadre, trois grands projets se dégagent. Le premier concerne le transport ferroviaire, qui devra constituer l’épine dorsale de la mobilité dans la région.
« C’est un travail que l’ONCF avait entamé et que nous sommes en train de suivre de près. L’objectif sera de relier le nord de la région à son sud jusqu’à Jorf Lasfar et Settat. »
Un autre projet consiste à remplacer la gare routière de Casablanca par deux grandes gares, l’une au nord et l’autre au sud de la ville, afin d’éviter les embouteillages et la pollution. Enfin, il s’agit de la mise à niveau de l’aéroport de Casablanca pour le hisser aux standards des aéroports internationaux modernes.
Industrie
Face à la rareté du foncier industriel à Casablanca, il est prévu de créer des zones industrielles de proximité, réduites en taille, d’une dizaine d’hectares chacune. Elle auront l’avantage d’être proches des bassins d’emplois et ouvertes aux PME. Elle seront accessibles uniquement en offre locative à 13 DH/m2 le terrain et 36 DH/m2 le hangar.
Un premier projet de ce genre se situe à Sidi Bernoussi. Il a été dédié à l’industrie du cuir non polluante. « Tout ce qui est à l’intérieur de Casablanca doit être non polluant », a insisté Abdellatif Maazouz.
La région travaille également sur la création d’une zone d’accélération industrielle à Zenata, qu’elle veut dédier au métier des composants électroniques. Une autre zone industrielle, consacrée au textile, est en projet en partenariat avec l’AMITH au niveau d’Errahma.
Le président de la région a également indiqué son intention d’encourager l’économie circulaire, mettant en lumière les opportunités qu’elle présente, comme pour l’extraction du gypse à partir du phosphate, le sel du dessalement de l’eau de mer, le recyclage de la boue des eaux usées et le recyclage de ferraille. D’autant plus que le financement pour ce genre de projets est disponible, a-t-il rappelé.
Enfin il a révélé le projet de création d’un fonds d’investissement régional destiné à faciliter l’investissement à travers des subventions, mais également en étant actionnaire des projets économiques. La région attend les décrets d’application de la Charte de l’investissement pour adapter son offre.
Tourisme
Afin de limiter les disparités territoriales et diversifier les activités économiques dans le monde rural, la région mise sur le tourisme. L’un des projets consiste en la création d’espaces touristiques et d’animation autour des barrages et des points d’eau de la région. Sept projets ont été identifiés dans ce sens, a précisé Abdellatif Maazouz.
Un projet de création d’un centre d’exposition et de conférences est également au menu, afin de stimuler le tourisme d’affaires. Avec les projets de la mise à niveau de l’aéroport et de la redynamisation de Casablanca Finance City, c’est l’un des chantiers primordiaux pour faire de Casablanca un hub économique continental, estime le président de la région.
Logistique
Un projet de zone logistique de 250 hectares pour la ville de Casablanca traîne toujours, signale Abdellatif Maazouz. Il veut le relancer en redéployant une partie de cette assiette foncière vers les industries non polluantes.
D’autre part, le projet de création d’un méga-marché de gros « de type Rungis » donnera lieu à plusieurs opportunités économiques, espère-t-il.
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