Les charrettes tractées par des animaux ne sont plus autorisées à circuler à Casablanca
Les charrettes qui continueront de circuler seront définitivement mises en fourrière.
Les charrettes tractées par des animaux ne sont plus autorisées à circuler à Casablanca
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Basma Khirchi
Le 6 octobre 2022 à 15h38
Modifié 6 octobre 2022 à 17h41Les charrettes qui continueront de circuler seront définitivement mises en fourrière.
L’interdiction de circulation de ces moyens de transport à l’ancienne a été annoncée par la maire de Casablanca, Nabila Rmili, en marge de la session ordinaire du conseil de la ville de Casablanca, le mercredi 5 octobre.
Par souci de réduire les souffrances des pauvres bêtes ? Même pas.
“Interdire la circulation des charrettes tractées par des animaux facilitera le quotidien des Casablancais et des Casablancaises”, a écrit la maire sur son compte Twitter. Le souci d’esthétisme est l’autre motif relevé par Nabila Rmili.
🛑 On n’accepte plus de voir des charrettes tirées par des animaux en circulation à Casablanca, pourtant qualifiée de ville intelligente. Cette décision facilitera le quotidien des casablancaises et casablancais. #Pourunevillemeilleure
— Nabila Rmili (@nabila_rmili) October 5, 2022
Cette décision a été prise en coordination avec le ministère de l’Intérieur, nous apprend l’adjoint à la maire, Moulay Ahmed Afilal. “La présence de ces charrettes se contredit avec la conception des villes dites intelligentes, dont Casablanca fait partie. Si nous voulons parler de Casablanca en tant que Smart City, il faut supprimer ces charrettes. C’est cette politique que nous essayons désormais de porter”, souligne le responsable.
Les charrettes en circulation seront mises à la fourrière
Les propriétaires de charrettes qui ne se plieront pas à cette décision seront dépossédés de leurs carrioles. Celles-ci seront définitivement mises en fourrière, assure Moulay Ahmed Afilal. Trois organes veilleront à l’application de cette mesure : la police administrative communale, la police et les autorités locales.
La décision sera appliquée à n’importe quel type de charrettes, précise l’adjoint, qu’il s’agisse de carrioles utilisées en guise de moyen de transport ou celles dédiées uniquement au ramassage de débris.
“Les personnes se déplaçant en carrioles n’auront qu’à prendre les autres moyens de transport disponibles, comme les taxis et les bus, dont l’accessibilité est garantie même au niveau des zones les plus éloignées”, déclare Moulay Ahmed Afilal. Les chiffonniers, quant à eux, seront organisés en coopératives de collecte et de tri des déchets. “Au lieu de travailler dans l’informel, ils collaboreront avec la commune”, indique-t-il.
600 récupérateurs identifiés dans les décharges
“Pour l’heure, nous avons pu identifier 600 récupérateurs rien que dans les décharges”, nous confie Moulay Ahmed Afilal. Ils ont lancé deux coopératives et collaborent désormais avec la commune de Casablanca, assure-t-il. Le recensement est toujours en cours pour identifier ceux qui opèrent dans d’autres lieux.
S’il est effectué de façon informelle, le travail des récupérateurs de débris revêt une grande importance. Les éléments destinés au recyclage, qu’ils récupèrent dans les bennes à ordures ménagères ou à partir des décharges publiques, peuvent être exploités par les intermédiaires. Ces derniers leur achètent ces éléments et les réintroduisent dans les circuits industriels.
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