OPCI : les actifs sous gestion multipliés par trois à 21,5 MMDH
L'industrie des OPCI est à peine à 10% de son potentiel estimé à 200 MMDH. L'évolution est importante. L’actif sous gestion est passé de 7 MMDH en 2020 à 21,5 MMDH actuellement.
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Mouna Ettazy
Le 26 avril 2022 à 15h53
Modifié 26 avril 2022 à 19h00L'industrie des OPCI est à peine à 10% de son potentiel estimé à 200 MMDH. L'évolution est importante. L’actif sous gestion est passé de 7 MMDH en 2020 à 21,5 MMDH actuellement.
L’industrie des Organismes de placement collectif immobilier (OPCI) continue d’évoluer positivement. « L’industrie des OPCI a grandement progressé par rapport à l’année dernière. Aujourd’hui, on est à plus de 21,5 milliards de DH d’actifs sous gestion. En décembre 2020, on était à 6,94 milliards de DH. L’actif sous gestion a donc été multiplié par trois. C’est une progression très notable. Il y a très peu d’activités qui ont pu connaître cette progression, surtout en période de crise liée à la pandémie », nous confie le directeur général d’une société de gestion d’OPCI.
Notre source nous indique que les sociétés de gestion d’OPCI sont maintenant au nombre de 9. De son côté, le nombre de fonds OPCI agréés a atteint 22. « C’est une activité qui commence à atteindre une certaine maturité », commente notre interlocuteur.
A rappeler que cet écosystème a démarré officiellement en 2019. C’est AjarInvest, filiale commune de la CDG et de CIH Bank, qui a ouvert le bal de l’activité des sociétés de gestion d’OPCI au Maroc, en obtenant le premier agrément de l’AMMC en 2019. Cette société de gestion détient à présent 7 fonds OPCI.
Quelques mois après son démarrage, la pandémie est survenue. Mais celle-ci n’a pas brisé l'élan de cette industrie au Maroc. Elle a même eu l'effet contraire en accélérant un peu son évolution. « Une bonne partie des foncières a souffert de la crise du Covid-19. L’activité économique a pris un sacré coup. Dans ce contexte, les opérateurs ont compris qu’il fallait se défaire de leurs actifs immobiliers qui sont en fait des immobilisations financières, c’est-à-dire de l’argent bloqué dans des murs », explique notre source.
« L’activité principale des entreprises qui ont opté pour les OPCI ne porte pas sur la détention d’actifs immobiliers. Ces entreprises ont donc compris qu’il fallait allouer des ressources vers le core business (le cœur de métier, ndlr) plutôt que vers des actifs immobiliers, en optant pour la location. C’est une meilleure utilisation des ressources financières. »
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