Accords, état d'avancement et potentiel: l'activité de Predator Oil and Gas à Guercif
C'est à travers deux communiqués publiés le 8 mars que la société britannique Predator Oil and Gas partage la mise à jour de ses activités au Maroc. Une étude réalisée par Novum Securities Limited se penche sur le potentiel du Maroc, et détaille l'état d'avancement des activités de Predator dans la région de Guercif.
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Sara Ibriz
Le 12 mars 2022 à 8h30
Modifié 12 mars 2022 à 8h30C'est à travers deux communiqués publiés le 8 mars que la société britannique Predator Oil and Gas partage la mise à jour de ses activités au Maroc. Une étude réalisée par Novum Securities Limited se penche sur le potentiel du Maroc, et détaille l'état d'avancement des activités de Predator dans la région de Guercif.
Predator Oil and Gas annonce, via un communiqué daté du 8 mars, la publication d'une "note de mise à jour", résultat d'une étude menée par Novum Securities Limited, pour le compte de Predator, au sujet des activités et projets de l'entreprise, notamment au Maroc.
Dans un second communiqué, daté du même jour, la société britannique annonce la signature d'accords de confidentialité “avec une société basée aux Emirats arabes unis et une société d’exploration et de production asiatique, pour évaluer les opportunités d’exploration, d’évaluation et de développement dans la zone couverte par la licence de Guercif”.
Maroc, potentiel futur fournisseur de gaz pour le Vieux Continent
Predator annonce également la signature d'un “accord de confidentialité avec une société du secteur au Maroc”, afin de “travailler ensemble pour optimiser le marché potentiel du gaz de la zone couverte par la licence de Guercif”. Cette zone étant “idéalement située pour potentiellement contribuer au développement du gaz marocain”, souligne l’entreprise, dont la stratégie visant à “évaluer et développer la découverte de gaz MOU-1 reste sur la bonne voie”. Allusion est faite ici à la proximité du Gazoduc.
Predator estime que la proximité géographique du Maroc avec l’Europe lui confère un atout stratégique pour “devenir un potentiel futur fournisseur de gaz pour le continent, grâce à une expansion significative de l’exploration et du développement”.
Elle indique également que la publication, le mois dernier, d'un “rapport définissant les ressources potentielles importantes en gaz, a été un catalyseur pour susciter un intérêt significatif quant aux projets de la société visant à poursuivre l'exploration, l'évaluation et le développement du gaz dans une zone couvrant 7.269 km², et qui est connectée au réseau gazier européen par le gazoduc maghrébin”.
Quant à ses opérations au Maroc, Predator Oil and Gas affirme “continuer à se concentrer sur la planification logistique du forage de suivi du puits MOU-1, dans le but de développer un programme de forage et d’essai multi-puits (comprenant déjà MOU-4 et MOU-5)”.
Importation GNL FSRU : le moment de renégocier avec les autorités
En matière d’importation de GNL (Gaz naturel liquéfié) FSRU (Unité flottante de stockage et de regazéification), l’entreprise indique avoir “précédemment soumis aux autorités une proposition d’importation”.
Néanmoins, compte tenu des "progrès significatifs réalisés au niveau de la planification et de la conception de l’installation d’importation de GNL FSRU pour l’Irlande" et de "la détérioration de la situation de la sécurité de l’approvisionnement en gaz en Europe", la société estime qu’il est "opportun de renouer avec les autorités de régulation au Maroc pour faire avancer une solution GNL FSRU pour le Maroc", où, comme l'indique Novum Securities Limited dans son étude, "les conditions fiscales" sont très attractives.
Idem pour "les prix du gaz" qui étaient également attractifs "jusqu'aux événements récents affectant les marchés du gaz européen", que NSL considère comme "temporaires".
Forage de deux puits : un coût de 5 à 6 millions de dollars
Selon le rapport de NSL, "Predator a conclu que MOU-1 avait atteint l'extrémité ouest du prospect MOU-4, qui s'est avéré être un ventilateur sous-marin de 32 km". C'est sur la base d'une "nouvelle cartographie" que la société a conclu que "la découverte de MOU-1 visait une fermeture structurelle contigüe" et que "le forage d'évaluation à seulement 8 km à l'est de MOU-1 pourrait confirmer d'importantes ressources de gaz récupérables".
"La société privilégie un programme de forage de deux puits consécutifs comprenant les puits d'évaluation MOU-4 et MOU-5 afin de maximiser l'exposition précoce aux ressources potentielles de gaz. Alors que l'ONHYM poursuit la phase d'exploration et d'évaluation, nous prévoyons que Predator puisse recevoir l'autorisation de forer dans les six prochains mois", lit-on dans le rapport de Novum Securities Limited.
Cette dernière prévoit également que "deux puits seront forés pour un budget de seulement 5 à 6 millions de dollars", car "les coûts de forage sont faibles au Maroc". NSL estime que Predator, qui a la possibilité de se retirer de l'accord de Guercif à la fin de chacune des trois périodes prévues (30 mois, 36 mois et 30 mois), aura "besoin de ressources financières supplémentaires pour financer les puits de manière indépendante".
GNC : une solution viable et évolutive
Le rapport de Novum indique que "Predator estime que les projets GNC (Gaz naturel comprimé) représentent une solution viable et évolutive (...), en particulier si d'autres forages d'évaluation, y compris les puits MOU-4 et 5, s'avèrent fructueux".
Selon l'étude réalisée par NSL, le site du puits MOU-1 "convient parfaitement à un tel projet, étant donné qu'il est plat et à seulement 1,5 km de la route principale la plus proche". En termes d'équipement, "un projet pilote de GNC sera implanté à proximité de l'alimentation en gaz de la tête de puits. Le gaz produit sera livré sur le site, puis recueilli, déshydraté et filtré des impuretés avant d'être comprimé et stocké sur le site", indique NSL. Elle inclut dans son rapport une carte de la région de Guercif, où se trouve la zone d'action de Predator.
Celle-ci étant "très bien reliée à toutes les grandes villes côtières du pays, en plus des régions plus à l'intérieur". Pour NSL, il s'agit d'une "infrastructure idéale pour un projet GNC qui relie les clients partout dans le pays, à l'approvisionnement en gaz, à l'aide d'une flotte dédiée de véhicules alimentés au GNC".
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