À Tunis, la HACA pointe une “banalisation de la désinformation”

La présidente de l’instance de régulation marocaine a pointé du doigt le coût social, démocratique et économique de la désinformation, qui prend désormais de nouvelles proportions.

À Tunis, la HACA pointe une “banalisation de la désinformation”

Le 11 novembre 2021 à 13h44

Modifié 11 novembre 2021 à 19h09

La présidente de l’instance de régulation marocaine a pointé du doigt le coût social, démocratique et économique de la désinformation, qui prend désormais de nouvelles proportions.

La présidente de la Haute Autorité de la communication audiovisuelle (HACA), Latifa Akharbach, a participé, mardi 9 novembre, aux travaux du séminaire international du Réseau francophone des régulateurs des médias, organisé par la Haute Autorité indépendante de la communication audiovisuelle (HAICA) de Tunisie, qui en assume la présidence jusqu’en 2022.

Lors de son intervention au sein du panel consacré au "rôle des régulateurs des médias dans la lutte contre la désinformation", la présidente de l’instance de régulation marocaine a souligné une "banalisation des pratiques de désinformation".

Relevant les dangers de cette banalisation, elle a pointé du doigt le coût social et démocratique de la désinformation, tout en signalant que cette pratique générait également un coût économique. "La pénétration de la désinformation et des théories du complot au sein des sociétés antagonise les relations entre individus, entre groupes, et entre les individus et les institutions. Cette pratique contribue également à une polarisation de la société et à la mise en péril du vivre-ensemble."

"Bien que la fabrication et la diffusion de fausses nouvelles soient aussi anciennes que les sociétés humaines, le phénomène de la désinformation massive a, dans le contexte de la communication 2.0, pris des proportions nouvelles et implique désormais de nouveaux acteurs", a déclaré Latifa Akharbach.

"L’évolution des usages médiatiques avait renforcé l’exposition à la désinformation, ce qui a alourdi la responsabilité des journalistes professionnels et des médias dans la lutte contre la désinformation et la mal-information : le besoin sera croissant pour les médias de promouvoir de réelles compétences en matière de vérification et de contextualisation de l’information. Ces compétences sont d’autant plus nécessaires que les réseaux sociaux et les plateformes sont devenus une source majeure d’information pour les individus et pour les journalistes eux-mêmes", a-t-elle conclu.

Le Réseau francophone des régulateurs des médias est l’un des 16 réseaux institutionnels de l’Organisation internationale de la francophonie. Il comprend 30 membres d’Europe, d’Afrique et d’Amérique du Nord. Il constitue un espace de débat et d’échange sur des questions d’intérêt commun aux autorités de régulation des médias, et contribue aux efforts de formation et de coopération.

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