Voici les 12 valeurs à conserver dans les portefeuilles selon CFG Bank

| Le 8/7/2021 à 14:30

Dans le dernier Stock Guide de la société de recherche, 12 valeurs sont recommandées à la conservation. Voici les détails.

Le 5 juillet dernier, la société de recherche CFG Capital Market a publié son Stock Guide Marchés Actions. Elle y dresse les recommandations et anticipations de l’évolution des cours des différentes valeurs de son portefeuille. 12 d’entre elles sont recommandées à la conservation. Voici les détails.

CIH, BCP et Attijariwafa Bank : La profitabilité s’améliorera et le risque baissera

Les trois banques présentent dans le portefeuille de CFG Bank ont fortement subi les répercussions économiques liées à la pandémie de Covid-19. « Cette conjoncture difficile, s’est traduite par une forte baisse de la production de crédits. Cette contreperformance a été toutefois contrebalancée par les mesures mises en place par les autorités (crédits garantis par l’Etat, assouplissements règlementaires, possibilité de reporter le paiement des échéances bancaires, etc.). Ainsi, aux termes de l’année 2020, les encours de crédits ont affiché une croissance de 4,5% » explique la société de recherche. L’an dernier, les banques ont également connu une forte dégradation de leur profitabilité et une hausse substantielle du coût du risque de 140%.

Concernant CIH Bank, la société de recherche anticipe une hausse de 9,1% du cours à 300 dirhams contre 275 dirhams en date du 29 juin. CFG anticipe la poursuite d’une politique commerciale agressive sur les segments particuliers et entreprise. « Dans cette configuration, le PNB devrait croitre de 4,9% en moyenne sur la période 2020-2023E suite à une croissance soutenue de la marge nette d’intérêt (+8,0%) et d’une progression moyenne de 9,0% de la marge sur commissions » note CFG Bank. Elle anticipe une reprise progressive de la rentabilité du groupe cette année, poussée notamment par la non-récurrence du don au fonds Covid de 150 millions de dirhams. Le RNPG est attendu à 367 millions de dirhams contre 219 millions de dirhams en 2020, avant de grimper jusqu’à 695 millions de dirhams en 2023. Le coût du risque devrait diminuer progressivement, passant de 1,52% en 2020 à 0,93% cette année.

Pour la société de recherche, CIH Bank devrait bénéficier de sa stratégie de diversification, se renforcer sur les crédits entreprises et bénéficier du yield le plus attractif du secteur bancaire à 4,2% en 2021 et 6,5% en 2022.

Graph CIH P

Concernant Attijariwafa Bank, la société de recherche table sur une hausse de 6,6% du cours à 490 dirhams contre 460 dirhams en date du 29 juin. Pour la bancaire, une progression moyenne de 3,7% du PNB consolidé sur la période 2020-2023E est attendue, portée par une croissance modérée de 3,1% de la marge d’intérêt et une hausse moyenne de 5,1% de la marge sur commissions. A l’instar des valeurs du secteur, la profitabilité devrait fortement s’améliorer (+42,5%) en 2021 à 5 244 millions de dirhams grâce à la non-récurrence du don (1 148 millions de dirhams). Le coût du risque est également attendu à la baisse cette année à 1,05% contre 1,52% l’an dernier.

Le groupe pourra également tabler sur la diversification de ses revenus, notamment à l’international. 34% de son PNB à fin 2020 provient des filiales étrangères. CFG Bank mais également en avant que le groupe « affiche le meilleur couple profitabilité/multiples du secteur bancaire marocain coté avec un ROE/ROA 2021E de 10,4%/1,1% (contre un moyenne de 8,5% et 1,0% pour l’industrie en 2021E) et un P/E 2021E de 18,4x contre 21,5x pour l’industrie ».

Graph Attijariwafa Bank

La société de recherche anticipe une hausse de 9% du cours du groupe Banque Centrale Populaire (BCP) à 290 dirhams contre 266 dirhams en date du 29 juin.

Pour CFG Bank, la BCP devrait connaitre une hausse de 3,2% de ses encours crédit sur la période 2020-2023. Cette hausse est principalement poussée par la croissance des encours des filiales internationales de +7,1%. Sur cette même période, le PNB est attendu en hausse de 2,2% « suite à une croissance modérée de la marge nette d’intérêt de 2% et d’une progression moyenne de 3,1% de la marge sur commissions » précise la société de recherche.

Cette année, l’évolution du RNPG devrait être de 9,4% à 2 358 millions de dirhams. Le coût du risque devrait diminuer également à 1,72% contre 2,25% l’an dernier. Concernant la bancaire, CFG Bank note que « BCP affiche le ratio d’emplois le plus bas du secteur bancaire marocain, permettant au groupe de profiter de tout éventuel rebond de la production des crédits après la crise du Covid-19, avec un coût de financement compétitif ». Le groupe dispose également de marge suffisante pour utiliser des leviers tels que la dette subordonnée et la dette subordonnée perpétuelle pour augmenter son ROE et optimiser son rendement.

Graph BCP P

Maroc Télécom fait face à une plus forte pression concurrentielle

L’opérateur national a été globalement peu affecté par la crise l’an dernier. « Les trafics data mobile et fixe d’IAM ont augmenté de respectivement 7% et 42% en 2020 » rappelle la société de recherche. La croissance du parc abonné internet a donc progressé en 2020, cependant, « ces circonstances exceptionnelles ont entrainé une baisse du chiffre d’affaires roaming et des dépenses des consommateurs (notamment sur le segment prépayé), ce qui a impacté négativement les revenus mobile des opérateurs télécoms » précise la société de recherche.

Graph Maroc Telecom

CFG anticipe une hausse de 10,9% du cours à 152 dirhams contre 137 dirhams au 29 juin. Sur la période 2020-2023, Maroc Télécom devrait bénéficier d’un taux de croissance annuel moyen (TCAM) de 1,1%. « Notamment un TCAM de 2,3% pour le CA mobile Maroc grâce à la forte croissance de la data) » précise la société de recherche.

Mais le groupe fait également face à une concurrence plus féroce et un environnement plus hostile. « Néanmoins, à titre de rappel, le prix des terminaisons d’appels mobile a baissé au Maroc en 2020 (-35% pour IAM, -25% pour Orange et -22% pour Inwi). De plus, l’environnement concurrentiel s’est avéré plus intense qu’anticipé, et a conduit le groupe a enregistré une baisse de 3,2% de son parc d’abonnés mobile au Maroc durant le T1-2021 » explique CFG. Le chiffre d’affaires du groupe au Maroc devrait afficher un TCAM de -0,9% sur la période 2020-2023. Mais le groupe devrait pouvoir contrebalancer cette baisse avec la bonne tenue de ses activités africaines qui devraient connaître un TCAM de 2,3% sur la même période.

Marsa Maroc des marges en baisse mais une forte aptitude à générer du cash

L’activité portuaire a été perturbée par la crise l’an dernier, mais Marsa Maroc a su faire preuve de résilience en affichant une baisse limitée de 6% des trafics manutentionnés. Cela a notamment été causé par une baisse de 6% du trafic de conteneurs, de 11% du trafic de vrac liquide et un recul de 2,3% des volumes de vracs solides.

Cette année, le groupe devrait afficher une bonne progression de son chiffre d’affaires consolidé. Une hausse de 20,8% est attendue à 3 329 millions de dirhams. Cette hausse sera principalement portée par sa nouvelle activité de transbordement qui apporterait 578 millions de dirhams. « Le segment transbordement devrait contribuer à hauteur de 578 MDH au chiffre d’affaires en 2021E. Le segment Gateway devrait pour sa part, connaitre une quasi-stabilité des revenus (-0,2%) » précise CFG.

Les marges du groupe devrait cependant se dégrader cette année suite à la mise en service du TC3 de Tanger Med II. « Ainsi, selon nos prévisions, les marges d’EBITDA et d’EBIT devraient s’établir à respectivement 41% et 23,8% en 2021E (contre 44,9% et 27,5% en 2020) » note la société de recherche. Le RNPG est attendu en baisse cette année à 446 millions de dirhams contre 499 millions de dirhams en 2020. Cependant, à terme, il devrait se redresser à 555 millions de dirhams d’ici 2023. « Nous devrions assister à une amélioration mécanique et tendancielle des taux de marges grâce à une meilleure absorption des charges fixes, en lien avec la montée en puissance du taux d’utilisation du TC3 de Tanger Med II et une normalisation des flux Gateway » note la société de recherche.

Graph SODEP P

CFG anticipe une hausse de 14,3% du cours à 280 dirhams contre 245 dirhams au 29 juin.

>>> Lire aussi : Placement en bourse : Voici 4 valeurs à acheter, d’après CFG Bank

Société des Boissons du Maroc : un effet prix et volume favorable attendu cette année

Le groupe a été sévèrement touché par la crise l’an dernier, notamment par la fermeture des frontières mettant un coup d’arrêt à l’arrivée des touristes, ainsi que la fermetures des Cafés, Hotels et Restaurants (CHR). « Le chiffre d’affaires consolidé s’est établi en baisse de 10,4% à 2 392 MDH. Dans ce contexte, le groupe a toutefois réussi à renforcer sa part de marché sur l’activité eau, réalisant une progression des ventes de 3.2% (10% du CA à fin 2020) » explique CFG.

Si une reprise est attendue cette année, le groupe devra faire face à différentes contraintes. Notamment la prolongation du couvre-feu et de l’état d’urgence cette année. La société de recherche ajoute : « L’augmentation de la TIC sur la bière et le vin devraient selon nous, compromettre la matérialisation d’une reprise vigoureuse des volumes de ventes en 2021E et de facto retarder le retour vers les niveaux de rentabilité enregistrés avant la crise du COVID-19. La reprise sera également freinée par l’augmentation des importations de bières suite à l’achèvement courant 2021 du processus de démantèlement tarifaire progressif sur la bière enclenché en 2015 ». 

Néanmoins, cette hausse sera probablement répercutée sur les prix de ventes aux consommateurs sur les deux prochaines années. SBM devrait également bénéficier d’un effet de rattrapage sur les volumes de ventes cette année. « Une progression de 3% des volumes de ventes au Maroc et une augmentation de 18% des volumes de ventes à l’export » sont attendues selon les prévisions de CFG. In fine le groupe bénéficiera d’un effet volume et prix et le chiffre d’affaires du groupe est attendu en hausse de 6,9% cette année à 2 557 millions de dirhams.

Les marges du groupe devraient se bonifier cette année. Pour CFG, c’est le résultat « d’un effet mix produit positif dans le sillage d’une reprise des volumes de ventes de la bière mais également grâce à une meilleure absorption des charges fixes. Ainsi, la marge d’EBIT devrait s’établir à 19,9% en 2021E, versus 19,3% en 2020 et 21,8% en 2019 ». La société de recherche rappelle que la trésorerie du groupe demeure solide et permettrait à SBM d’investir par croissance externe ou interne pour développer ses activités.

Graph Ste Boissons P

Son cours devrait grimper de 5,8% à 2 805 dirhams contre 2 650 dirhams actuellement.

Label’Vie : la recommandation passe de l’achat à la conservation

Le groupe a démontré une forte résilience en temps de crise. Cette année, CFG Bank table sur une consolidation des acquis. Le cours cible se situe à 4 098 dirhams soit un upside de 3,7% par rapport au cours de 3 950 dirhams au 29 juin.

Graph LABEL VIE P

Les ventes du groupe devraient croitre modestement de 4,4% cette année à 10 456 millions de dirhams. Les marges directes devraient légèrement diminuer cette année et atteindre 11,8% contre 12,1% en 2020. « La contraction du taux de marge directe devrait se refléter sur les taux de marges opérationnelles. Ainsi, selon nos prévisions, le résultat d’exploitation devrait se maintenir au même niveau que l’année dernière à 541 MDH, induisant une marge d’EBIT en baisse de 20 points de base à 5,2% » explique CFG.

Le résultat net devrait croître sur la période pour atteindre 352 millions de dirhams en hausse de 6,6% soit une marge nette de 3,4%. « Soulignons que le résultat net intègre des charges non courantes estimées à 30 MDH dont 10 MDH sont relatives à l’amortissement sur 5 ans de la contribution du groupe au fonds spécial dédié à la gestion du COVID-19, et 20 MDH relatives aux mesures sanitaires déployées par le groupe » précise la société de recherche.

Le groupe dispose encore d’un bon potentiel avec un taux de pénétration encore faible des grandes et moyenne surface au Maroc, de l’ordre de 17%. Le groupe pourra également capitaliser sur la montée en puissance des ventes des magasins Atacadao suite aux changements stratégiques opérés sur le business model de ce concept courant 2017. Les nouvelles ouvertures de magasins sont également des leviers de croissance avec l’ouverture 18 000m² de surface de vente additionnelle chaque année.

Salafin devrait voir ses revenus stagner en 2021

A fin 2020, Salafin totalisait 3 993 millions de dirhams d’encours crédit. 63% de crédits personnel et 37% de crédit automobile. Depuis 2017, le groupe a vu ses marge d’intérêt et ses Fee Business diminué constamment.

En 2021, le groupe devrait connaitre une stabilisation de ses revenus selon CFG. « Cette stabilisation serait due, selon nos estimations, à une baisse de la marge d’intérêt de 1,3% en lien avec la baisse des encours (-6,1%), combinée à une légère reprise de l’activité Fee Business (+5%) » précise la société de recherche.

Le coût du risque retrouvera également un niveau normatif cette année après avoir connu une forte hausse l’an dernier. « Ainsi, le Résultat Net de Salafin devrait s’établir à 73 MDH contre - 16 MDH en 2020 avant de revenir aux niveaux pré-crise à horizon 2023E-2024E» poursuit CFG. La société de recherche rappelle également que le groupe dispose de fonds propres robustes avec un ratio de solvabilité de 22,3% contre un minimum de 12% réglementaire. La valeur affiche également les meilleurs ROE et ROA parmi les sociétés de financement et de leasing de la cote. Ils sont attenus respectivement à 7,6% et 1,7% en 2021.

Graph SALAFIN P

Le titre est valorisé 715 dirhams soit un upside de 2,3% par rapport à sa valeur au 29 juin de 699 dirhams.

LafargeHolcim Maroc : une reprise des ventes et une concurrence plus forte attendue

Une quasi-stagnation du titre est attendu (+1,5%) à 1 857 dirhams contre 1 830 au 29 juin.

Graph LafargeHolcim P

Les perspectives de reprise sont bien présentes cette année. Cependant, CFG relève que « la croissance du secteur devrait revêtir un caractère modéré et rester inférieure aux niveaux observés sur la dernière décennie (TCAM 2000-2019 de 10,6%) ». Désormais, le modèle de la société de recherche table sur une croissance à long terme de 2,2% par an.

Cette année, la concurrence devrait se montrer plus présente sur le secteur, notamment avec l’ouverture dans le nord du pays de nouvelles unités de production de Ciments du Maroc et Ciment de l’Atlas. « Bien que destinée majoritairement à l’export, l’inauguration de la nouvelle cimenterie de Ciments de l’Atlas engendrerait mécaniquement un gain marginal de part de marché pour cette dernière dans ces 2 régions au détriment de LHM » explique CFG. Mais la nouvelle usine de ciments à Agadir devrait compenser cette perte avec sa capacité de production de 1,6 million de tonnes. Cette ouverture d’usine va également rogner sur la performance des taux de marges opérationnelles du groupe.

Le groupe devrait bénéficier d’ne reprise de la consommation cette année. « En effet, après une année caractérisée par le lourd impact de la pandémie et une baisse de 10,0% de la consommation nationale de ciment, nous estimons a +4,8% le TCAM de la consommation de ciment sur la période 2020-2023E »explique CFG. Cette année seulement, le groupe devrait afficher une hausse de 8,9% de son chiffre d’affaires à 13 355 millions de dirhams. « A compter de 2023E, la croissance de la consommation de ciment devrait selon nous revenir à des niveaux plus ‘normatifs’ et proche de son potentiel de croissance à long terme, soit 2,2% par an » conclut CFG. Actuellement, le groupe est correctement valorisé en bourse selon la société de recherche.

Afriquia Gaz bénéficiera d’un effet prix du butane positif et d’une hausse des volumes

Sur la période 2020-2023, le groupe devrait afficher une croissance moyenne de ses volumes de 3,4%, passant de 1 145 kT en 2020 à 1 272kT en 2023.

Le groupe devrait bénéficier d’un effet volume, mais également prix avec une hausse anticipée de 10% avec le redressement du prix du Butane. Un chiffre d’affaires consolidé de 6 387 millions de dirhams est attendu cette année, suite à une augmentation de 2,6% des volumes. « Les marges opérationnelles devraient pour leur part connaitre une normalisation suite à la non-récurrence du don au fonds spécial dédié à la gestion de la pandémie de COVID-19 en 2020 (400 MDH) permettant au groupe d’afficher des marges d’EBITDA et d’EBIT de respectivement 19,3% et 13,7% » explique CFG.

Le résultat net est attendu en baisse de 6% en 2021 à 665 millions de dirhams avant de repartir à la hausse et atteindre 775 millions de dirhams en 2023.

Graph Afriquia Gaz P

Le titre est valorisé à 4 200 dirhams contre 4 215 dirhams au 29 juin, soit un downside de -0,4%.

Disway : une évolution limitée des revenus mais un dividende toujours attrayant

Après une forte progression en bourse durant l’année 2020, CFG anticipe une baisse de 2,4% du cours et un cours cible à 520 dirhams contre 533 dirhams au 29 juin.

Graph DISWAY P

Malgré une poursuite dans la croissance des revenus attendue cette année, le management de Disway avait annoncé de potentielles perturbations d’approvisionnement sur les marchés internationaux. CFG anticipe une hausse modérée du chiffre d’affaires à 3% cette année à 1 760 millions de dirhams. « Toutefois, en 2021E, les marges d’EBITDA et d’EBIT devraient se stabiliser et s’établir à respectivement 8,3% et 7,0%. Nous anticipons une croissance de 2,4% du RNPG à 87 MDH » explique la société de recherche. En 2022, le groupe devrait également voir son chiffre d’affaires progresser de 3% à 1 813 millions de dirhams.

CFG rappelle que le groupe propose l’un des dividendes les plus attractifs du marché à 6,6% en 2020. Sur les trois prochaines années il est anticipé à 6,7% en 2021, 6,9% en 2022 et 7% en 2023.

La société de recherche précise également que l’opérateur dispose d’un avantage avec sa chaine logistique grâce à sa plateforme casablancaise. « Celle-ci permet à Disway de développer progressivement des services logistiques pour compte de tiers et une plateforme d’e-commerce. Notons par ailleurs, que grâce à cet avantage logistique, Disway se différencie avec une qualité de service largement supérieure à ses concurrents ce qui se traduit par un haut niveau de part de marché » explique CFG.

AutoHall : un chiffre d’affaires en hausse de 18,5% cette année

CFG anticipe une légère baisse de 3,5% du cours à 90 dirhams contre 93 dirhams au 29 juin.

Sur la période 2017-2020, le groupe a vu ses ventes sur les véhicules particuliers baisser de 13% en moyenne. Cela a été induit notamment par le changement tarifaire de Ford sur le modèle Fiesta et la suspension de commercialisation de la Ford Focus. « Nous pensons que le groupe devrait améliorer sa pdm en 2021E grâce à une légère reprise des ventes de Ford, suite à la décision de commercialiser à nouveau le modèle Focus, ainsi qu’au lancement du nouveau modèle Kuga et à la bonne performance d’Opel » explique CFG.

Cette année, le groupe devrait voir son chiffre d’affaire augmenter de 18,5% à 4 680 millions de dirhams. « La marge d’EBIT ajustée devrait s’améliorer et s’établir à 7,1% (vs. 5,8% en 2020). Au final, le RNPG s’établirait à 170 MDH, soit une marge nette de 3,6% » explique la société de recherche.

Le groupe dispose d’un programme ambitieux d’extension de son réseau de distribution. Elle ambitionne de disposer de 100 concessions d’ici 2025 contre 65 concessions l’an dernier. CFG rappelle également que « le marché marocain présente toujours un taux d’équipement très bas (près de 60 VP/VUL pour 1 000 habitants, soit plus de 8 fois moins qu’en Europe), ce qui représente un potentiel de croissance important à moyen et long terme ».

Graph Auto Hall P

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