Céréales. Doukkala renoue avec sa vocation de grenier du Maroc
Avec 24,7 millions de quintaux de céréales, la région de Casablanca-Settat occupe le premier rang, en ce qui concerne la production céréalière nationale prévue cette année. Elle en représente ainsi le quart par rapport à la récolte globale du Maroc estimée par le ministère de l’Agriculture à 98 millions de quintaux.
Céréales. Doukkala renoue avec sa vocation de grenier du Maroc
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Aziz Ghouibi
Le 20 mai 2021 à 13h43
Modifié 20 mai 2021 à 14h02Avec 24,7 millions de quintaux de céréales, la région de Casablanca-Settat occupe le premier rang, en ce qui concerne la production céréalière nationale prévue cette année. Elle en représente ainsi le quart par rapport à la récolte globale du Maroc estimée par le ministère de l’Agriculture à 98 millions de quintaux.
Le niveau atteint par la région provient d’une superficie semée en céréales d’automne de l’ordre de 842.000 ha se répartissant en 42% de blé tendre, 28% en blé dur et 30% pour l’orge.
Selon la Direction régionale d’agriculture (DRA), le rendement à l’hectare s’établit en moyenne à 29,3 quintaux.
Ainsi la production de blé tendre devrait atteindre cette année plus de 10 millions de quintaux, celle du blé dur, 7,3 millions et l’orge près de 7 millions de quintaux.
Pour ce qui est des légumineuses, le grenier du Maroc s’adjuge le second rang national avec 27% comme part dans la production attendue.
Ces performances, est-il souligné par la DRA, ont été réalisées quasi-exclusivement dans les périmètres pluviaux. Les dotations d’irrigation à partir des barrages ayant été annulées durant cette campagne. La réserve du plus grand barrage (Al Massira) avait en effet, atteint la cote alarmante de 12%.
Du coup, même les plantes sucrières ont été irriguées à partir de la nappe phréatique, soutient la DRA.
Mais le salut est venu de la bonne pluviométrie combinée à l’adoption d’itinéraires techniques jugés bien rodés.
Le cumul pluviométrique a atteint cette année 330 mm, soit le double par rapport à la campagne précédente qui était particulièrement sèche. Cette pluviométrie s’est également caractérisée par une répartition dans le temps et dans l’espace. Ce qui a permis de réaliser la totalité du programme, avec à la clé des semailles précoces. L’essentiel ayant été également réalisé par des semences sélectionnées, à travers 90 points de vente contre 60 en 2019-2020.
La fertilisation ainsi que la protection des cultures ne sont pas en reste. Les ventes des engrais ont porté sur 53.000 quintaux et la lutte contre les mauvaises herbes et autres ravageurs ont été menés en temps opportun. De même, la mécanisation a concerné 90% des travaux du sol et de semailles. Sans oublier le recours à l’assurance agricole multirisque qui accroche de plus en plus dans la région. Cette année, près de 150.000 ha de céréales ont été couverts.
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