Tamesna : La DGSN dément l'agression et le harcèlement d'une enseignante par un agent de police

Une jeune enseignante de Tamesna a accusé un officier de police de harcèlement et d'agression physique. La DGSN affirme qu'elle a été interpellée pour violation des mesures d'urgence sanitaire.

Tamesna : La DGSN dément l'agression et le harcèlement d'une enseignante par un agent de police

Le 26 avril 2021 à 13h14

Modifié 26 avril 2021 à 13h14

Une jeune enseignante de Tamesna a accusé un officier de police de harcèlement et d'agression physique. La DGSN affirme qu'elle a été interpellée pour violation des mesures d'urgence sanitaire.

Les faits remontent au 14 avril, lorsque la jeune enseignante a été arrêtée par la police de Tamesna, alors qu'elle faisait des courses.

Selon un récit relayé par la coordination nationale des enseignants "contractuels", l'enseignante dit avoir été harcelée, agressée et menacée par le policier "parce qu'elle a rejeté ses avances".

Elle affirme qu'elle portait un masque de protection contre la Covid-19, avant de l’avoir baissé un moment pour prendre l’air. Le policier la somme alors de porter son masque correctement. Elle dit s’être exécutée, bien que «le marché était plein des personnes qui ne le portaient pas du tout».

Elle raconte ensuite que le policier "l’attendait sur sa moto et lui fait un clin d'oeil», lui disant de la rejoindre. Face à son refus, elle affirme que le policier l'a verbalisée et lui a demandé de payer une amende pour non-port de masque. Il fait ensuite appel aux renforts pour embarquer l’enseignante qui refuse de monter à bord du véhicule de police. La concernée dit avoir été poussée et frappée, certificat médical à l'appui, par le policier, lui provoquant une hémorragie et des vomissements.

Autre son de cloche du côté de la préfecture de police de Rabat. Dans un communiqué publié à l'issue de la diffusion d'images de l'agression de l'enseignante, la préfecture rejette «des inexactitudes et des informations erronées".

Dans sa version des faits, la police précise que la brigade cycliste de Tamesna a arrêté la concernée pour violation des procédures d’urgence sanitaire, «effectuant ses achats sans masque de protection».«L’intéressée refuse d'obtempérer, dans une tentative d’entrave à l'exercice d’un agent de l’autorité publique», poursuit le communiqué. Une enquête judiciaire a été ouverte sous la supervision du parquet.

"Les témoignages et enregistrements numériques (caméra embarquée Ndlr.) ne portent aucun élément étayant les allégations de violence ou de harcèlement", affirme le communiqué.

 

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