Climat: plaidoyers vibrants pour l'action à la COP25
Les exhortations à agir vite et fort pour sauver l'Humanité qui subit les assauts du dérèglement climatique se sont multipliées lundi 2 décembre à Madrid à l'ouverture de la COP25, qui risque toutefois de décevoir les attentes.
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k. kh.
Le 2 décembre 2019 à 13h30
Modifié le 10 avril 2021 à 22h05Les exhortations à agir vite et fort pour sauver l'Humanité qui subit les assauts du dérèglement climatique se sont multipliées lundi 2 décembre à Madrid à l'ouverture de la COP25, qui risque toutefois de décevoir les attentes.
Rapports alarmants des scientifiques, désobéissance civile de citoyens, défilés de jeunes par millions... Depuis un an, les pays signataires de l'accord de Paris sont la cible d'une pression sans précédent que résume le mot d'ordre de ces deux semaines de réunion: #TimeforAction.
Un message martelé sur tous les tons dès l'ouverture de la 25e conférence de l'ONU sur le climat.
Le monde, à un "tournant", doit choisir entre l'"espoir" d'un monde meilleur en agissant maintenant de façon radicale, ou la "capitulation", a déclaré le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres.
"Voulons-nous vraiment rester dans l'Histoire comme la génération qui a fait l'autruche, qui flânait pendant que le monde brûlait?", a-t-il lancé, accusateur, devant les représentants des quelque 200 pays signataires de l'accord de Paris, dont une quarantaine de chefs d'Etat et de gouvernement.
Dimanche 1er décembre déjà, dénonçant les engagements "totalement insuffisants" des Etats, il avait mis en garde contre "le point de non-retour" qui approche rapidement, appelant à mettre un terme à "notre guerre contre la planète".
Chaque degré compte
Quelques jours plus tôt, le Programme de l'ONU pour l'environnement portait un coup aux espoirs d'atteindre l'objectif idéal de l'accord de Paris de limiter le réchauffement à +1,5°C par rapport à l'ère pré-industrielle. Il faudrait pour cela réduire les émissions de CO2 de 7,6% chaque année dès l'an prochain et jusqu'à 2030. Alors qu'il n'y a aucun signe qu'elles commencent à baisser.
Le monde a déjà gagné environ 1°C, entraînant une multiplication des catastrophes climatiques. Et chaque degré supplémentaire va augmenter l'ampleur des dérèglements.
Or au rythme actuel, la température pourrait grimper jusqu'à 4 ou 5°C d'ici à la fin du siècle. Et même si les Etats respectent leurs engagements actuels, la hausse du mercure pourrait dépasser 3°C.
"Ce qui manque toujours, c'est la volonté politique", a déploré Antonio Guterres, pointant en particulier du doigt, sans les nommer, les pays les plus émetteurs de CO2, "qui ne font pas leur part". Ni la Chine, ni le Japon, ni le Canada, ni l'Australie, n'étaient représentés au plus haut niveau lundi.
Quant aux Etats-Unis, qui viennent de confirmer leur retrait de l'accord de Paris l'an prochain, ils ont envoyé une simple diplomate.
La présence de la démocrate Nancy Pelosi, influente présidente de la Chambre des représentants, a été d'autant plus remarquée. "Nous sommes toujours là", a-t-elle assuré, soulignant la "responsabilité morale" envers les futures générations.
"Le Maroc poursuit ses actions en faveur du climat"
La COP25 se tient du 2 au 13 décembre avec la participation de représentants de 196 pays, dont le Maroc, afin de prendre des mesures cruciales pour la suite du processus des Changements climatiques de l'ONU.
Le Maroc est représenté par une importante délégation conduite par le chef du gouvernement Saâdeddine El Othmani. Elle est composée du ministre de l'Énergie, des mines et de l'environnement, Aziz Rebbah, de la ministre déléguée chargée des Marocains résidant à l'étranger, Nezha El Ouafi, et de l'ambassadeur du Maroc en Espagne, Karima Benyaich.
Dans une déclaration, El Othmani a affirmé que "le Royaume poursuit le développement de ses interventions et ses actions aux niveaux national, régional et international".
"Dans ce contexte, le Maroc a lancé plusieurs stratégies et programmes en vue de dépasser l’objectif visant à réduire de 42% ses émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2030. Le Maroc ambitionne également d’augmenter à 52% sa capacité de production électrique à partir des énergies renouvelables en 2030" a-t-il rappelé.
(Avec Agences)
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Le 2 décembre 2019 à 13h30
Modifié 10 avril 2021 à 22h05