Khashoggi: Pompeo dit avoir obtenu des assurances saoudiennes
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Le 15 janvier 2019 à 10h01
Modifié 15 janvier 2019 à 10h01Le secrétaire d'Etat américain, Mike Pompeo, a bouclé lundi 14 janvier sa tournée au Moyen-Orient par un numéro d'équilibriste en Arabie saoudite, où il dit avoir obtenu des assurances au sujet du meurtre du journaliste Jamal Khashoggi tout en réaffirmant l'alliance stratégique avec Ryad.
"Le prince héritier et le roi Salmane reconnaissent tous deux qu'il faut rendre des comptes" après l'assassinat du journaliste saoudien, et ils "ont réitéré leur engagement" à ce sujet, a-t-il dit après s'être entretenu avec les deux dirigeants dans la capitale saoudienne.
"Nos attentes sont très claires", a souligné le chef de la diplomatie américaine, évoquant "un engagement continu à poursuivre tous ceux qui sont liés" au meurtre de Jamal Khashoggi, un critique du régime, le 2 octobre au consulat de son pays à Istanbul.
Le procès de 11 suspects s'est ouvert début janvier en Arabie saoudite et le procureur général a requis la peine de mort contre cinq d'entre eux. L'administration américaine de Donald Trump a de son côté sanctionné 17 responsables saoudiens.
Cependant, plus de trois mois après les faits, le corps de Khashoggi, qui collaborait avec le Washington Post, n'a toujours pas été retrouvé et des zones d'ombre demeurent, dont l'identité du ou des commanditaires.
Bien que totalement dédouané par les autorités saoudiennes, le prince héritier Mohammed Ben Salmane cristallise depuis la réprobation internationale.
Le Sénat américain, pourtant contrôlé par le camp républicain du président, l'a notamment désigné "responsable" du meurtre après avoir eu accès aux comptes-rendus de l'agence de renseignements américaine CIA. Et ce alors que l'administration Trump s'évertue, elle, à assurer n'avoir aucune preuve formelle de l'implication de celui que l'on surnomme "MBS".
Sous pression politiquement, Mike Pompeo se devait d'afficher une certaine fermeté.
Lors de sa précédente visite en octobre, au plus fort de l'affaire Khashoggi, ses larges sourires auprès du prince avaient suscité de l'indignation dans la classe politique américaine.
Cette fois, il est apparu plus réservé, affichant un sourire poli.
(Avec AFP)
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