L’économie nationale accuse un ralentissement début 2018
C’est ce qui ressort du récent point de conjoncture publié par le HCP, avec 2,6% de croissance au premier trimestre 2018 – contre 3,8% une année auparavant. En cause, une baisse de la valeur ajoutée agricole, ainsi que l’essoufflement de la croissance des activités non-agricoles. Attention, ce n'est pas le résultat d'un calcul mais une prévision basée sur l'enquête de conjoncture. C'est pour cela que le HCP use du conditionnel dans son document.
L’économie nationale accuse un ralentissement début 2018
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Zakaria Boulahya
Le 2 janvier 2018 à 18h30
Modifié 2 janvier 2018 à 18h30C’est ce qui ressort du récent point de conjoncture publié par le HCP, avec 2,6% de croissance au premier trimestre 2018 – contre 3,8% une année auparavant. En cause, une baisse de la valeur ajoutée agricole, ainsi que l’essoufflement de la croissance des activités non-agricoles. Attention, ce n'est pas le résultat d'un calcul mais une prévision basée sur l'enquête de conjoncture. C'est pour cela que le HCP use du conditionnel dans son document.
>Agriculture
Les conditions climatiques, marquées par une faible pluviométrie, ont hypothéqué la campagne agricole 2017-2018. Avec des effets prononcés affectant aussi bien les cultures céréalières et des légumineuses que les cultures irriguées. La valeur ajoutée agricole devrait ainsi baisser de 3,1% au 1er trimestre 2018, alors qu’elle avait progressé de 14,2% au cours de la même période de 2017.
Soulignons qu’à la mi-décembre 2017, le taux de remplissage des barrages oscillait autour de 32% - son niveau le plus bas au cours des six dernières années.
>Industrie
Le Maroc devrait profiter, au cours du premier trimestre 2018, de l’amélioration des perspectives économiques au sein des pays avancés et des pays émergents. Ce regain de dynamisme impactera le commerce mondial, avec un effet positif sur la demande adressée au Maroc, qui devrait croître de 4,5% par rapport au 1er trimestre 2017.
Les exportations marocaines qui s’apprécieront le plus concerneraient l’industrie automobile, l’électronique, l’habillement et le textile.
Ainsi, la valeur ajoutée industrielle réaliserait un accroissement de 2,2% au cours du 1er trimestre 2018.
A noter toutefois que la légère reprise des cours mondiaux du pétrole risquerait de peser sur la balance des paiements, et de revoir à la hausse la valeur des importations nationales.
>Activités minières
Les activités minières devraient afficher une hausse modérée de 5,2%, en ligne avec la demande étrangère. «La consolidation de l’offre mondiale des engrais phosphatées et la poursuite du repli de leurs cours internationaux devraient ramener la production locale de phosphate brut vers son niveau tendanciel de moyen terme, après un bondissement en 2017» peut-on lire dans la note de conjoncture du HCP.
>Secteur tertiaire
Sa valeur ajoutée croîtrait de 3,2%, contribuant à hauteur de 1,5 point à la croissance globale du PIB national.
>Economie nationale
Au premier trimestre 2018, la croissance des activités non-agricoles se poursuivrait au rythme de 3,2%. Conjuguée à une baisse anticipée de 3,1% de la valeur ajoutée agricole, la croissance de l’économie nationale devrait accuser un repli pour se fixer autour de 2,6%, au lieu de 3,8% lors de la même période de l’année dernière.