Les images des inondations meurtrières de 2014  -47 morts- ayant frappé le sud du pays et plus particulièrement les régions de Sidi Ifni et Guelmim, déclarée à l’époque zone sinistrée, sont encore présentes dans les mémoires. 

Un scénario catastrophe comme celui-ci pourrait se reproduire à n’importe quel moment.

L’idée de construire un barrage dans la région est née de ce constat, mais par la suite l’étude a conféré au projet une portée supplémentaire.

D’une hauteur de 62 mètres sur fondation, cet ouvrage qui sera prêt en 2021 permettra de créer une retenue de 78 millions de m3.

 Irrigation

Le barrage est situé en amont des seuils de dérivation des eaux de crues, il permettra l’irrigation par épandage des périmètres situés en aval. La superficie totale s’élève à près de 8.600 hectares. 

Alimentation en eau potable

L’alimentation en eau potable sera assurée par des lâchés effectués à partir du barrage. La recharge de la nappe permettra ainsi de renforcer la sécurisation des besoins. La projection des besoins en eau potable jusqu’à 2040 se résume comme suit:

Protection contre les crues

Le barrage Fask (appellation provisoire) avec une retenue de 78 Mm3, permettra de stocker les crues et permettre ainsi d’atténuer leurs effets sur les zones et les infrastructures situées en aval.

Notons que le coût du barrage, financé par le Qatar, est estimé à 150 millions de dollars US (plus de 1,5 milliards de DH).