"Cette information est fausse", affirme le maire Driss El Azami El Idrissi, appuyant que "la session de février 2017 du conseil communal de Fès ne contenait pas, ni dans son ordre du jour, ni n'a approuvé, un quelconque arrêté portant sur les centres de massage et spa de la ville, tel que cela a été publié par certains médias."

Selon M. El Azami, "le conseil de la ville a adopté, à l'unanimité, un arrêté fixant les conditions administratives, professionnelles et sanitaires relatives à l'exploitation des salons de coiffure et centres de beauté."

Cet arrêté "dispose que les salons de coiffure peuvent offrir leurs services aux femmes et aux hommes dans un même lieu, si l'espace est suffisant", explique-t-il, ajoutant que cette même décision "ne concerne pas les centres esthétiques."

Selon des informations locales recueillies par nos soins auprès de sources sûres, il y a bien eu débat au sujet des dérives que connaissent les centres de massage dans la ville de Fès, et parfois des salons de coiffure mixte.

La question est celle des rapports tarifés qui existent et qui sont de notoriété dans plusieurs centres, et pas uniquement à Fès.

Des élus ont envisagé de faciliter le contrôle de ces centres pour que les établissements clandestins, devenus des "maisons closes" selon nos sources, puissent être combattus. Ce qui a été envisagé, c'est le contrôle et la lutte contre cette forme de prostitution.