Casablanca. Mésentente entre les syndicats et le conseil de la ville au sujet des primes au personnel
Les premiers veulent maintenir une situation qui perdure depuis l’ère Sajid ayant procédé à la généralisation des indemnités. Le conseil veut actualiser les listes des bénéficiaires pour ne garder que la catégorie initialement ciblée. 100 MDH sont en jeu, selon les syndicats.
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Nabila Fathi
Le 18 janvier 2017 à 11h51
Modifié 18 janvier 2017 à 11h51Les premiers veulent maintenir une situation qui perdure depuis l’ère Sajid ayant procédé à la généralisation des indemnités. Le conseil veut actualiser les listes des bénéficiaires pour ne garder que la catégorie initialement ciblée. 100 MDH sont en jeu, selon les syndicats.
Dès le début de ce mois de janvier, réunions et déclarations se sont multipliées au sujet de l’économie budgétaire opérée par la ville au niveau des dépenses du personnel, représentant le tiers du budget global, au titre de 2017. Quelque 100 millions de DH en moins par rapport à l’année précédente dans l’objectif de les allouer aux sociétés de développement local, selon certains syndicalistes.
Ces économies ont pu être obtenues, en supprimant les indemnités de pénibilité, travaux salissants et heures supplémentaires, pour des milliers de fonctionnaires et employés de la Commune urbaine. Pas tous. En effet, la Commune urbaine, selon sa version officielle, parle d’une "actualisation des listes des bénéficiaires de ces indemnités en coordination avec les arrondissements", souligne un communiqué de la ville, publié quelques jours après la réunion du 10 janvier tenue avec les syndicats les plus représentés: CDT, UMT, UGTM, FDT et UNMT.
"Un arrêté du ministère de l’Intérieur datant de la fin des années 80 avait institué ces primes pour une certaine catégorie composée de balayeurs, éboueurs, plombiers, maçons, chauffeurs et mécaniciens de camion de nettoiement, etc. , soit généralement des échelles 6 à 9. Avec l’arrivée de Mohamed Sajid, cette indemnité a été considérée comme un supplément de salaire et généralisé à tous. Abdelaziz El Omari veut revenir à l’esprit de l’arrêté et l’appliquer à la lettre. Il prévoit d'appliquer une baisse de 30% sur le traitement de base du personnel de la commune", avance une source syndicale.
"Les arrondissements ont des consignes pour comprimer au maximum ces primes, y compris pour les catégories éligibles", ajoute la même source.
Faisant suite à la réunion du 10 janvier, la CDT a appelé à une grève d’avertissement de 24 heures, jeudi 19 janvier, accompagnée d’un sit-in devant le siège de la commune de Casablanca.
Pour sa part, l’ODT a adressé un courrier au ministre de l’Intérieur, le 9 janvier, au même sujet dans lequel elle lui demande d’intervenir pour annuler la décision du conseil.
Contacté mardi 17 janvier par Médias24, le maire Abdelaziz El Omari et son premier adjoint, Abdessamad Haiker, ont été injoignables.
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