M. Lahlimi reste prudent et touche parfois les optimismes et les enthousiasmes. En tous les cas, pour 2016, il annonce un taux de croissance très faible, dont on sait qu’il est fortement freiné par l’insuffisance de la pluviométrie et de la production agricole.

Le secteur primaire a régressé fortement (-9,8%). Et le secteur secondaire s’est de son côté ralenti (+1,9% de valeur ajoutée au lieu de 2,8%). Ce sont les activités tertiaires qui se sont le mieux comportées avec une hausse de la valeur ajoutée de 2,3% au lieu de 1,2% en 2015.

Notons également que la consommation des ménages s’est légèrement améliorée avec une hausse de 2,6% en 2016 (2,4% en 2015).

Pour 2017, le HCP a basé ses prévisions sur les hypothèses suivantes:

- Une campagne agricole moyenne;

- Les dispositions du projet de loi de Finances 2017 ;

- Un cours du pétrole moyen à 55 dollars;

- Une amélioration de la demande mondiale adressée au Maroc, de 3,8%.

De sorte que le HCP prévoit une croissance de 3,6% de l’économie marocaine en 2017:

- Secteur primaire: hausse de la valeur ajoutée de 9,7% au lieu d’une baisse de 9,8% en 2016 ;

- Activités non agricoles: +2,4% en 2017 au lieu de 2,2% en 2016

-  Activités secondaires: 2,5% au lieu de 1,9% en 2016

- Activités tertiaires : 2,4% au lieu de 2,3% en 2016.

Selon ces prévisions, la demande intérieure va croître de 3,9% en 2017, le même rythme qu’en 2016.

M. Lahlimi confirme les projections du ministère des Finances en matière d’endettement: l’encours de la dette publique globale passerait de 81,8% en 2016 à 80,5% du PIB en 2017. L’encours de la dette du Trésor serait ramené de 64,8% du PIB en 2016 à 64,0% du PIB en 2017.

Ci-dessous, feuilletez la présentation et le discours d'Ahmed Lahlimi:

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