Le BCIJ démantèle une cellule terroriste féminine dont 7 mineures
C’est une première. Le BCIJ (Bureau central des investigations judiciaires, DGST) a démantelé ce lundi 3 octobre, une cellule entièrement féminine affiliée à Da’ech. Cette cellule est composée de 10 jeunes filles.
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Le 3 octobre 2016 à 11h28
Modifié 3 octobre 2016 à 11h28C’est une première. Le BCIJ (Bureau central des investigations judiciaires, DGST) a démantelé ce lundi 3 octobre, une cellule entièrement féminine affiliée à Da’ech. Cette cellule est composée de 10 jeunes filles.
Ces personnes ont été arrêtées à Kénitra, Tan Tan, Sidi Slimane, Salé, Tanger, Oulad Taima, Zagora et Sidi Taibi (environs de Kénitra).
Des substances chimiques ont été saisies chez l’une des présumées terroristes. Le BCIJ fera analyser ces substances qui pourraient être utilisées dans la fabrication d’explosifs.
Les dix mises en cause ont prêté allégeance à l’Emir de Da’ech et ont adhéré à son agenda “sanglant“ selon les termes du communiqué du ministère de l’Intérieur.
Elles ont entamé la recherche de produits servant à fabriquer des explosifs pour viser des centres vitaux dans le Royaume à l’instar du frère de l’une d’entre elles, qui a réalisé une opération similaire début 2016 en Irak et des femmes de Da’ech qui ont effectué des attentats suicides dans plusieurs pays.
Parmi les membres du commando, 7 sont mineures: 2 sont âgées de 15 ans, 2 de 16 ans, 3 de 17 ans, apprend Médias24 de source autorisée. Une seule est trentenaire.
Les membres de la cellule étaient en contact avec des membres de leurs familles enrôlés comme jihadistes dans les rangs de Da'ech sur le théâtre syro-irakien, ainsi qu'avec des sympathisants de ce mouvement dans plusieurs régions. Elles avaient également été chargées de recruter d'autres femmes pour rejoindre le mouvement. Elles étaient en contact direct avec Da'ech.
Contacté par Médias 24, Abdelhak Khiame, directeur du BCIJ, nous a paru très affecté: "Nous effectuons notre travail qui consiste à protéger notre pays de toute menace terroriste. Mais j'ai mal au coeur. Nos enfants sont maintenant ciblés par les organisations terroristes. Où sont leurs parents? Où est l'école? C'est notre propre progéniture qui est devenue une cible des organisations terroristes et en les arrêtant, nous protégeons notre pays, mais nous les protégeons également contre elles-mêmes".