A peine revenu d’un meeting tenu ce lundi 26 septembre à Taounate, Ali Boutouala se montre rassurant: "Pour la Fédération, la campagne commence bien. Malgré quelques petites anomalies, nous n’avons relevé aucun incident majeur depuis le début."

Avec peu de moyens mais porteuse de beaucoup d’espoir, la FGD entame ce round législatif avec assurance. En effet, la Fédération de la gauche démocratique bénéficie du soutien d’une large base de militants et de l’appui d’un grand nombre de bénévoles.

"Cet engagement prouve que la FGD incarne un réel espoir dans la société marocaine", note notre source. D’ailleurs, ajoute-t-il, "notre discours est très populaire au sein d’une grande partie de la classe moyenne et de la classe moyenne supérieure. Ces catégories sociales ont une conscience politique plus développée et sont au courant des enjeux. Elles sont également moins corruptibles."

La démarche adoptée par la Fédération est celle de la lutte contre l’abstentionnisme et la sensibilisation des jeunes électeurs. "Le travail des militants et des bénévoles consiste à expliquer le programme aux électeurs hésitants, à travers des campagnes de porte-à-porte", souligne Ali Boutouala.

Plusieurs meetings sont programmés dans le cadre de cette tournée (Tanger, Agadir, Oujda, Bouarfa et d’autres) avec des escales dans les circonscriptions avoisinantes. "Nous répondons aux invitations de nos militants basés dans les différentes circonscriptions. Notre objectif est de nous rendre dans les différentes villes du Royaume pour y tenir des meetings, et atteindre, de ce fait, le plus grand nombre de citoyens", conclut Ali Boutouala.

Au même moment, dans une démarche unique en son genre, des candidats de la FGD se sont engagés à renoncer à leurs avantages, au cas où ils auraient un siège au Parlement au profit du tissu associatif local. Cet argent servira à promouvoir les actions sociales au profit des catégories démunies.