Cette opération préventive a visé des leaders à différents niveaux de commandement, agissant dans plusieurs régions du Royaume et porteurs de projets terroristes à l’intérieur du territoire national et à l’étranger, dont l’exécution était imminente, annonce un communiqué du ministère de l'Intérieur.

L'opération s'est déroulée le 19 juillet, sous la supervision du parquet.

Ces individus qui font partie de différents échelons de commandement, dont des leaders, avaient:

-projeté des opérations terroristes au Maroc et à l'étranger;

-utilisé les réseaux sociaux pour l'embrigadement, ciblant notamment des mineurs;

-entamé la préparation de ces opérations terroristes.

Les perquisitions ont permis de saisir des documents relatifs à la fabrication d'explosifs et d'instruments servanrt à télécommander des explosions, de produits toxiques, à l'utilisation d'armes, des ouvrages traitant les opérations-suicides et enfin des bannières de Da'ech.

Du matériel a également été saisi: armes à feu, munitions, armes blanches, clous, câbles destinés à la fabrication de bombes.

L'un des individus arrêtés et qui avait fait allégeance à Da'ech, détenait également une documentation relative aux opérations de guérilla. Il était en relation avec des jihadistes de Tindouf et du Sahel.

Parmi les opérations terroristes en cours de préparation, des attentats contre des établissements pénitentiaires et sécuritaires au Maroc, des assassinats contre des sécuritaires, des militaires et des touristes. Des sites sensibles, des festivals, des lieux de divertissements étaient également ciblés, dans plusieurs villes. Les sites électroniques de plusieurs institutions publiques devaient également être piratés.

L'objectif final était de semer le chaos dans le Royaume et de proclamer une "wilaya de Da'ech".

Depuis 2002, 159 cellules terroristes ont été démantelées, dont 38 depuis début 2013, toutes liées à des organisations terroristes étrangères, en particulier Da'ech.

Les 52 prévenus seront présentés à la Justice dès la fin de l'enquête menée sous la supervision du parquet par le BCIG, qui relève de la DGST et le BNPJ, qui relève de la DGSN.