Politique. Ali Elyazghi à la tête du 35e parti au Maroc

Constitué par des frondeurs de l’USFP, le 35e parti marocain est né officiellement le samedi 7 mai à Mohammédia. Comme l’annonçait Médias24 dès le 2 mai, Ali Elyazghi a été effectivement porté à la tête d'Alternative démocratique, après le départ de Tarik Kabbage et Abdelali Doumou.  

Politique. Ali Elyazghi à la tête du 35e parti au Maroc

Le 8 mai 2016 à 8h56

Modifié 8 mai 2016 à 8h56

Constitué par des frondeurs de l’USFP, le 35e parti marocain est né officiellement le samedi 7 mai à Mohammédia. Comme l’annonçait Médias24 dès le 2 mai, Ali Elyazghi a été effectivement porté à la tête d'Alternative démocratique, après le départ de Tarik Kabbage et Abdelali Doumou.  

Sans passer par les urnes, Ali Elyazghi a été désigné comme coordinateur national par un comité de consensus. Formé par les congressistes d'Alternative démocratique, ce comité a organisé la désignation via concertation des responsables des instances décisionnaires et représentatives que sont le Forum national, le Bureau national et la Coordination nationale.

Pourquoi? Parce que les fondateurs de l'AD estiment qu'adopter une "approche consensuelle"  garantira la "réussite de la phase délicate de démarrage".

Tous les partis politiques ont été conviés à la cérémonie d'ouverture du congrès. Mais seuls Lahcen Daoudi du PJD, Karim Taj du PPS et quelques figures du PSU et du PADS ont répondu présent.
 

"Nous sommes là aujourd'hui pour mettre en oeuvre le projet et la pensée de feu Ahmed Zaidi," annonce sur un ton ferme Ali Yazghi.

Il a ajouté que "l'AD est une nouvelle organisation partisane, fondée sur la culture de la coordination et du dialogue" . 

Par ailleurs, il est à noter que plus de la moitié des congressistes sont des jeunes et des femmes. Ajoutons à cela l'adoption d'une organisation partisane de type horizontal, qui est en rupture avec le modèle vertical dominant dans les grands partis.

Ainsi, les badilistes souhaitent reconquérir l'électorat qui votait USFP et les jeunes "peu politisés" de l'actuelle génération.  

Son discours politique a beaucoup de points communs avec celui des partis qui forment la Fédération de la gauche démocratique, dont plusieurs leaders sont des ex-ittihadis qui ont décidé de claquer la porte du parti de la rose pendant les années 80 et 90 (PADS, Congrès Ittihadi ou quelques courants du PSU, comme celui de Sassi).

Désirant s'exprimer sous couvert d'anonymat, un membre du bureau national du parti a déclaré à Médias 24 que "l'option d'intégrer la FGD n'était pas du tout envisageable. Nous ambitionnons de former un pôle de gauche avec des partis modernistes et indépendants, comme le PPS".

Notons que les travaux du congrès ont duré de midi jusqu'a 22h. Les 12 régions du Maroc ont été représentées au sein de toutes les instances.

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