MHE: Notre objectif premier, c’est un taux d’intégration élevé
Médias 24 a brièvement rencontré le ministre de l’Industrie, du commerce et de l'économie numérique, Moulay Hafid Elalamy, au salon de la sous-traitance automobile de Tanger. Le ministre y a affirmé d’importantes ambitions industrielles pour le Maroc.
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Jamal Amiar
Le 21 avril 2016 à 10h30
Modifié 21 avril 2016 à 10h30Médias 24 a brièvement rencontré le ministre de l’Industrie, du commerce et de l'économie numérique, Moulay Hafid Elalamy, au salon de la sous-traitance automobile de Tanger. Le ministre y a affirmé d’importantes ambitions industrielles pour le Maroc.
Voici sa réponse à une question de Médias 24 sur les importantes ambitions industrielles de son ministère:
"L’ambition a été tracée par Sa Majesté. Ce que nous faisons est de nous inscrire dans cette vision. Sa Majesté, dans plusieurs discours, a parlé d’une industrie marocaine inclusive, c’est-à-dire une industrie qui crée de l’emploi qualitatif et pérenne. Ce que nous avons fait au niveau du plan d’accélération industrielle (P.A.I.) c’est d’utiliser toutes les composantes de l’industrie actuelle et d’en faire une structure qui crée de la valeur et qui crée de l’emploi."
"Aujourd’hui, ce que vous voyez dans le secteur automobile, est que nous avons créé des écosystèmes permettant d’accélérer totalement l’ancrage de l’industrie marocaine. Ce qui dérangeait Sa Majesté au plus haut point, c’est que le taux d’intégration était faible au Maroc. Ses orientations ont été de développer ce taux d’intégration pour ancrer davantage l’industrie automobile marocaine dans son environnement. C’est ce que nous avons fait, en fixant l’objectif de 60 et 80% avec Peugeot et de 65% avec Renault. Comme vous avez pu le constater ici, les usines se bousculent pour pouvoir répondre à la demande. Les industriels sont là. Voici le changement profond qui a été opéré dans le secteur industriel."
Interrogé sur les attentes de l’opinion publique vis-à-vis de l’action que mène le ministère de l’Industrie et s’il y avait des actions que l’on pouvait annoncer sur les tractations avec Ford ou avec VW par exemple, My Hafid Elalamy n’a rien souhaité dévoiler pour l’instant. Sa réponse a été la suivante: "S’il y avait des choses à annoncer, je les annoncerais d’abord à Sa Majesté", a-t-il indiqué.
L’an dernier, il y a exactement 12 mois, au même salon de la sous-traitance automobile, Médias 24 avait interrogé M. Elalamy sur les discussions de son département avec Ford et avec Peugeot. Sa réponse avait été la suivante: "Est-ce que vous croyez que c’est facile?"
Même si tout cela sonne un peu sec et cinglant, la bonne nouvelle est que quelques semaines plus tard, en mai 2015, Rabat annonçait l’arrivée de PSA Peugeot-Citroën à Kénitra. Ford de son côté annonçait lors d’une conférence de presse à Casablanca l’extension de son réseau commercial au Maroc et l’ouverture d’un bureau d’achat à Tanger. Ce schéma va-t-il se répéter en 2016 ou 2017?