Le remplacement de Aârab Issiali à la tête de l’Isic (Institut de journalisme) pour cause de départ à la retraite, a été annoncé dans le communiqué du conseil de gouvernement de jeudi 23 avril. Le directeur sortant a diffusé un communiqué critique dont voici les grandes lignes :

1. Je félicite le nouveau directeur de l’Isic avec lequel j’ai eu l’occasion de travailler puisque je l’avais moi-même proposé au poste de directeur-adjoint chargé des affaires pédagogiques et de la recherche et qu’il témoignera objectivement de la qualité de notre collaboration, sur les plans professionnel et humain durant la dernière partie de mon mandat ;

2. Je remercie l’ensemble de la famille de l’Isic pour le soutien et l’exigence dont elle a fait montre à mon égard durant tout mon mandat et qui a tissé entre nous des liens forts et durables au service de la formation et de l’expertise au service des médias, de l’information et de la communication, en tant que vecteurs d’ouverture et de modernité pour notre pays ;

3. J’ai de fortes réserves sur le niveau de transparence et d’équité envers l’ensemble des candidats au poste, de la part de la commission nommée par le ministre de la Communication pour étudier les candidatures. En effet, sur les huit candidats, semble-t-il, qui ont déposé leur dossier de candidature au ministère, seuls quatre d’entre eux ont été convoqués par la commission, tous exclusivement professeurs en poste à l’Isic ; ce qui témoigne d’un parti pris en contradiction flagrante avec l’esprit et la lettre des lois et réglementations en vigueur en la matière ;

4.  Je suis particulièrement surpris, en tant que titulaire du poste sortant de ne pas avoir eu l’occasion de défendre mon bilan à la tête de l’institution et d’argumenter en faveur de la consolidation des chantiers de réforme structurants entamés sur tous les compartiments de développement de l’Isic ;

5. Pour le principe, je me réserve le droit d’entamer tous les recours que les lois et les règlementations de mon pays  me permettent.