ENTRETIEN EXCLUSIF. Les confidences de Abdelilah Benkirane (II)

Voici la seconde et dernière partie de l'interview de Abdelilah Benkirane, chef du gouvernement. Après avoir relaté l'historique du PJD, M. Benkirane évoque ici ses participations aux élections puis son accès aux responsabilités publiques ainsi que sa relation avec le Souverain.

ENTRETIEN EXCLUSIF. Les confidences de Abdelilah Benkirane (II)

Le 29 novembre 2014 à 17h32

Modifié 11 avril 2021 à 2h36

Voici la seconde et dernière partie de l'interview de Abdelilah Benkirane, chef du gouvernement. Après avoir relaté l'historique du PJD, M. Benkirane évoque ici ses participations aux élections puis son accès aux responsabilités publiques ainsi que sa relation avec le Souverain.

-Médias 24: Quels sont vos électeurs?

-Je ne les connais pas avec précision. Pour 2011, je peux citer les citoyens, plus ou moins aisés ainsi que les quartiers populaires moyens.

Il y a bien sûr ceux qui sont d’accord avec notre référentiel, ceux qui nous font confiance, ceux qui sanctionnent nos adversaires, et également, les électeurs qui en 2011, avaient peur pour l’avenir et voulaient la stabilité du pays.

 

“Ça paraît difficile à croire, mais pour les élections de 1997, nous nous sommes autolimités“

-Revenons aux élections. En 1993, on vous a demandé de ne pas participer. Et en 1997?

-En 1997, ce fut notre première participation aux élections. Je ne peux pas dire combien de sièges nous avons remportés. Car on nous a enlevé des sièges. Disons que nous avons arraché 9 sièges.

Il n’y avait eu aucun contact au préalable avec les autorités de l’époque, aucune tentative de régulation ou de limitation.

Mais nous nous sommes néanmoins autolimités. Ça paraît difficile à croire. Il y avait le cas du FIS algérien qui nous avait alertés: après la victoire du FIS, le pays a sombré dans la guerre civile.

Nous nous sommes autolimités. Nous avons présenté 145 candidats, moins que la moitié des sièges. Nous avons obtenu 9 sièges. Mohamed Hafidh de l’USFP a refusé le siège qui lui avait été octroyé par l’administration suite à une fraude sur les pv. Idem pour Adib de la CDT qui a reconnu la fraude.

Aux élections de 2002, le Maroc est passé au scrutin de liste. Nous avons présenté 56 listes sur 92. Driss Jettou, ministre de l’Intérieur, avait discuté avec nous. Il voulait une limitation plus importante. Nous avons remporté 42 sièges. Nous étions troisième parti.

Aux élections communales de 2003, les représentants de l’Etat ont discuté avec nous à l’avance. On  nous a demandé une autolimitation. Le contexte était très difficile, car il y avait eu les attentats du 16 mai. Certains d’entre nous ne voulaient pas participer aux élections et d’autres acceptaient l’autolimitation. On nous a demandé d’éviter les candidatures dans les grandes villes.

En 2007, aux législatives, nous avons obtenu 46 sièges, il n’y a eu ni discussions préalables ni autolimitation. Le déroulement des élections de 2007 et celles de 2011 n’a pas été mis en cause.

En 2011, nous avons donc obtenu 107 sièges, et nous sommes arrivés en tête.

 

“Au début des années 90, j’ai commencé à être invité aux causeries religieuses“

-Avez-vous rencontré le Roi Hassan II ?

-Au début des années 90, j’ai commencé à être invité aux causeries religieuses, par le biais du ministre des Habous de l’époque, Abdelkébir Alaoui Mdaghri.

Le Roi Hassan II avait organisé en été, à Casablanca, un grand événement, une université d’été pour la mouvance islamique à laquelle étaient conviées de nombreuses personnalités, cela s’appelait l’université de la Sahwa [de l’éveil musulman]. J’y avais été invité.

A la fin, on nous annonce que Sa Majesté allait tous nous recevoir, au palais de Skhirat. Ce fut la première fois que si Baha et moi, nous avons acheté les selham, à 60 DH pièce au quartier commerçant des Habous à Casablanca.

Sa Majesté a fait un discours, nous avons bu du thé et nous sommes repartis. Je n’ai même pas eu l’occasion de le saluer. Après l’université d’été, j’ai été invité régulièrement aux causeries religieuses.

En 1999, je l’ai salué pour la seule et unique fois. C’était le 8 mai 1999, j’avais été nommé dans la commission spéciale d’éducation et de formation, la Cosef. Nous avons été reçus et je l’ai salué, je lui embrassé la  main, allah yrhmou.

On m’a raconté qu’il a souri lorsqu’il a appris que j’étais venu sans cravate et que j’avais mis une cravate dans ma poche au cas où.

 

“Nous avons répété aux Frères musulmans que nous n’avons pas besoin d‘eux au Maroc“

-Si on vous suit, vous n’aviez pas de relations avec le réseau international des Frères musulmans…

-Ils ont essayé, dans les années 80, d’entrer en contact avec nous dans ce sens mais sans succès. Ils ont essayé de créer leur propre filiale au Maroc, sans suite également.

Quand nous pouvions, nous les avons rencontrés, croisés dans différents événements, des colloques, rencontres internationales. Nous leur disions que nous n’avons pas besoin de leur conception, car elle ne marcherait pas chez nous, que le Maroc n’en avait pas besoin, que notre pays n’avait pas de problème de khilafa… Ceci est documenté, regardez par exemple les archives de l’université d’été, la Sahwa islamiya.

Parmi les constantes de notre mouvement, depuis le premier jour, c’est de n’avoir aucun lien, aucune inféodation à l’étranger. Ni réseau frériste, ni rien d’autre, ni organisations internationales, ONG… Nous nous sommes même refusé à nous plaindre auprès des organisations internationales lorsque la situation aurait pu l’exiger.

 

“A ma connaissance, tous les musulmans sont pudiques“.

-Vous avez cependant des points communs avec les Frères d’Egypte. Par exemple, une certaine vision de la culture…

-Nous avons surtout plusieurs différences importantes: Nous sommes contre la confessionnalisation des différends. Nous situons notre action au Maroc et seulement au Maroc, nous n’avons pas eu et n’aurons jamais de dépendance avec l’étranger.

Vous évoquez la culture, et vous faites allusion à des questions liées à la pudeur par exemple. Vous soulevez une question générale, qui ne concerne pas les seuls Frères musulmans. Tous les musulmans à ma connaissance sont pudiques.

Sur le plan des convictions, nous-mêmes nous avons évolué. Nous avions au départ une position assez radicale, par exemple sur la musique, mais sans aller jusqu’à l’interdiction.

A propos, j’aime bien la musique et je connais de nombreux morceaux. Du Maroc et d’Orient, Abdelhalim, Ismahane, Farid, Fayrouz, Abdelwahab. Mais je suis un très mauvais chanteur.

Bien que nous ayions évolué, lorsque nous voyons qu’un-e artiste  se dénude en chantant, nous critiquons cela.

Je rappelle que sur le plan religieux, la musique est une question qui n’est pas tranchée.

Aujourd’hui, nous exprimons notre avis lorsqu’il y a quelque chose qui dérange, par exemple dans un film un peu osé.

 

-Le problème, c’est l’origine de la norme, juridique ou sociale. Peut-elle être autonome, civile ou doit-elle être obligatoirement inspirée par la religion?

-Prenons l’exemple du vote. Il n’est pas prévu dans la religion, n’est-ce pas?.

Ou le sens interdit dans la circulation.

Quand il s’agit de la politique, je suis là pour gérer la chose publique selon la volonté des citoyens qui ont leurs préoccupations et leurs besoins. Je suis arrivé pour essayer de résoudre ces problèmes qu’ils ont eux, pas ceux que j’ai moi.

 

Liberté de conscience : “pour moi, c’est une question tranchée“

-Prenons un exemple: la liberté de conscience, qu’en pensez-vous? Il semble que le PJD s’est opposé à son inscription dans la Constitution…

-La liberté de conscience figure dans le Coran, dans Sourat Al-Kahf.

[Dis :" La Vérité vient de votre Seigneur. Que celui qui le veut, croie, et que celui qui le veut, mécroie ".] 

وَقُلِ ٱلۡحَقُّ مِن رَّبِّكُمۡ‌ۖ فَمَن شَآءَ فَلۡيُؤۡمِن وَمَن شَآءَ فَلۡيَكۡفُرۡ‌ۚ

Et dans sourat Al-Baqara, [Pas de contrainte en religion].  لَآ إِكۡرَاهَ فِى ٱلدِّينِ‌ۖ 

Pour moi, c’est une question tranchée.

Un musulman qui a changé d’optique, de croyance, de conviction, je n’ai pas à m’en mêler.

Par contre, pour ce qui concerne la société, la gestion de la chose publique et du champ religieux,  je ne suis pas responsable. C’est Sa Majesté et les oulémas autour de lui.

Je n’ai ni le poids ni la compétence pour en juger.

Je signale qu’il n’y a jamais eu d’inquisition en Islam. Nous n’avons pas besoin d’inscrire la liberté de conscience. C’est déjà le cas dans la pratique, chacun est libre de ses convictions.

En second lieu, que signifie d’inscrire la liberté de conscience? Est-ce que cela signifie que l’on peut changer de conviction et faire du prosélytisme pour détourner les gens de leur religion? Il y a un aspect qui relève de l’ordre public.

Est-ce qu’on pourrait  laisser les gens sortir nus dans la rue, dans la loi?

Notre société est déjà multiple et plurielle, nous ne pouvons ajouter davantage de pluralisme confessionnel.

Il y a unanimité au Maroc sur le malékisme. C’est très, très important.

Le politique n’est pas le philosophe qui récite aux gens les principes. C’est quelqu’un qui applique les principes dans la réalité quotidienne. Il confronte les principes aux réalités. C’est l’art du possible.

Le Maroc n’a pas été perméable à des modes comme la laïcité ou certains droits prétendus de la femme. Regardez sa stabilité. Il faut attendre l’évolution des mentalités, des sociétés, sinon on va provoquer le rejet. Et on installe des bombes à retardement.

Le grand mérite dans notre pays revient à l’institution monarchique, elle dispose d’une sorte de sens des responsabilités et d’une sorte de balance pour bien mesurer, bien peser les décisions.

Le jour où Sa Majesté est venu dire “Je ne peux ni autoriser ce que Dieu a interdit, ni interdire ce que Dieu a autorisé“, il savait ce qu’il disait. C’était au parlement en 2004.

-Et sur d’autres questions comme le commerce et la consommation de l’alcool?

-Est-ce que l’islam a rendu illicite ou illégale la consommation de l’alcool?

Il y a une différence entre l’illicite et l’illégal. Il l’a rendu illicite. Et il l’a fait d’une manière progressive, jusqu’à ce que la société soit convaincue, et ensuite il a rendu illicite sa production, sa commercialisation et sa consommation ou l’état d’ivresse en public.

L'Islam a donc rendu illicite l'alcool. Le rendre illégal relève des autorités de chaque pays.

Si un pays interdit l’alcool, est-ce qu’il ne risque pas d’aboutir à la situation comme celle qu’ont connue les Etats-Unis avec la prohibition de 1929? La politique, c’est d’aider son pays, réduire les problèmes, pas en créer d’autres. Et en toutes choses, il y a le principe et il y a l’opportunité.

Ceci ne doit pas nous empêcher de nous poser des questions et par exemple celle-ci: ce système judiciaire est-il bon pour réduire la délinquance et la criminalité, les prisons ne sont elles pas malheureusement une école de délinquance?

 

Amazighe et constitution: “Est ce que vous croyez qu’un dossier comme celui-là va être géré par Abdelilah Benkirane?“

-Des mouvements amazighs ont l’impression que vous êtes contre l’instauration de l’amazigh en tant que langue officielle…

-Comment pourrions-nous être contre un principe constitutionnel?

Et ce principe dont nous parlons, il est dans la Constitution par l’arbitrage de Sa Majesté.

Est-ce que vous croyez qu’un dossier comme celui-là étroitement lié à l’identité nationale va être géré par Abdelilah Benkirane? Il doit être géré par consensus, et par tout le monde, il faut consulter qui de droit. C’est un processus de consensus national.

J’ajoute que parmi les dirigeants du PJD, il y a une majorité amazigh.

 

Le 29 novembre 2011, nomination à Midelt

-Votre première rencontre avec le Roi Mohammed VI…

-Lors de ma nomination, le 29 novembre 2011.

Je l’avais salué deux fois avant.

Les élections avaient eu lieu le vendredi 25 novembre 2011. J’ai été contacté le dimanche 27 novembre par le Protocole royal. On m’a informé que je serai reçu le mardi 29 à Midelt.

J’ai donc été reçu le mardi, j’ai commencé par prêter serment, après nous avons eu un échange. Le tout a duré 8 minutes. Sa Majesté m’a dit: il ne faut pas être longs, on va croire que nous sommes en train de constituer le gouvernement.

Sa Majesté  est quelqu’un d’une gentillesse extrême, ça m’a toujours impressionné.

 

-Est-ce qu’il y a eu des vétos sur le gouvernement?

-Je peux vous dire ceci: chaque personne qui a fait partie du gouvernement, c’est moi qui l’ai proposée. Ceci ne veut pas dire qu’il n’y a pas eu de discussion sur les personnes.

Deux personnes n’ont pas fait l’objet de discussions: M. Dahhak, secrétaire général du gouvernement  et M. Loudiyi, chargé de l’administration de la Défense nationale. C’est moi qui les ai proposés, mais personne ne m’avait recommandé ces noms.

Ramid a été au début mis en cause. Une raison m’a été donnée. Alors, je suis allé le voir en compagnie de si Baha. Il m’a répondu: si ce qu’on vous a dit s’avère vrai, j’accepte. Je ne ferais pas partie du gouvernement et vous irez sans moi.

J’ai fait parvenir cette réponse à Sidna, par Madame Zoulikha Nasri qui était l’intermédiaire. Au bout d’une semaine, nous avons eu le feu vert. Au final, c’est l’un des ministres qui ont été les plus appréciés, jusqu’à maintenant.

 

-Comment se sont passées ces trois années?

La première année, 2012, a été difficile, c’était une année d’adaptation.

La deuxième année, 2013,  était perturbée, à cause des désaccords avec le nouveau secrétaire général du parti de l’Istiqlal.

Depuis la reconstitution de la majorité avec le RNI, c’est plus calme, plus paisible.

 

La relation avec le Roi Mohammed VI

-Et votre relation avec le Roi?

-Dès le début, elle a été d’une qualité exceptionnelle.

Ses qualités comme être humain, comme homme d’Etat, comme un homme très profondément croyant, sa gentillesse et ses égards, tout cela a facilité ma mission et a renforcé mes précédentes convictions à son égard.

Il y a eu des malentendus, parfois provoqué par la presse, mais seulement pendant la première année.

 

-Vous ne gérez pas le pays à 100%...

-D’abord, relisez la constitution qui a été approuvée par un pourcentage proche de l’unanimité.

Ensuite, je suis un homme politique. Je dois mesurer l’étendue de ce que je peux remplir positivement comme mission, comme tâches.

De plus, mon caractère, mon éducation et notre système font que le Souverain tient une place centrale dans le pays.

Les choses sont claires. Tout est clair

 

-Quelle influence ont eu les printemps arabes au cours des ces trois années?

-Au cours de l’été 2013, nous avons senti que notre départ du gouvernement est possible. Il y avait eu les événements en Egypte et en Tunisie. Nous nous sommes dits: si cela doit se faire, cela se fera. Mais nous ne ferons rien pour le provoquer. Evitons le moindre faux-pas.

 

“Je ne suis pas venu pour élargir les pouvoirs du chef du gouvernement“

-Si vos pouvoirs avaient été plus étendus, vous auriez multiplié les faux-pas. En quelque sorte, la Constitution et la Monarchie vous ont protégés…

-Je ne suis pas venu pour élargir les pouvoirs du chef du gouvernement. Je ne suis pas venu pour ça.

Je suis venu dans une période de crise, selon les critères de la démocratie, pour participer à améliorer la situation de mon pays, pas pour autre chose. C’est uniquement dans ce cadre que j’ai agi.

Le gouvernement est d’abord le gouvernement de Sa Majesté. Sa Majesté est le Chef de l’Etat. C’est lui qui donne les ordres, les ordres viennent de lui et peuvent venir de moi, mais c’est lui qui a la priorité.

Ce n’est pas une cohabitation, comme ont essayé de me faire dire des médias français.

Ceci ne m’empêche pas et Sa Majesté me l’impose, de donner mon avis, même lorsqu’il est différent du sien. Sa Majesté m’a instamment dit de le faire.


 

Rythme des réformes : “Une grande échelle n’a aucun intérêt si elle ne permet pas d’atteindre le toit“

-Vous avez beaucoup évolué au contact des réalités de gouvernement.

Il y a une grande différence entre ce qu’on voit de loin et ce que l’on voit de près, de ses propres yeux.

Par exemple, les équilibres macro-économiques et les réformes que nous avons lancées.

Lorsque si Nizar Baraka m’a informé du problème des retraites, j’ai eu devant moi un tableau sombre.

J’ai refusé le verbiage, j’ai attaqué la réforme, je l’ai programmée. On me demande de l’adoucir, mais une échelle même grande n’a aucun intérêt si elle ne permet pas d’atteindre le toit.

Pareil pour les équilibres macro-économiques.

Quelles que soient les conséquences sur le PJD et sur les prochaines échéances électorales, je poursuivrai les réformes.

Est-ce que le politique fait les élections pour régler les problèmes du pays ou bien est-ce qu’il fait la politique pour gagner les élections? L’éthique et la raison voudraient que ce soit le premier cas.

Regardez le cas des diplômés chômeurs. Aujourd’hui, les Marocains entrent dans la fonction publique par voie de concours, rien que ça c’est un acquis. Vous ne voyez plus les milliers de diplômés chômeurs dans la rue qui veulent intégrer la fonction publique sans concours.

-Dans le domaine économique, vous manquez de compétences. L’amélioration des équilibres macro-économiques a été réalisée grâce à vos alliés du RNI.

Si vous dites que le PJD n’a pas réussi mais que le gouvernement a réussi, je ne vois pas le problème.

J’ai été élu et Sa majesté m’a nommé, pour diriger un gouvernement qui réussit, pas un gouvernement où le PJD réussit. C’est clair.

Si vous affirmez que dans le domaine économique, les compétences du RNI sont plus fortes que les nôtres, ce que vous dites est raisonnable. Nous dirigeons des départements comme l’Equipement, l’Energie, le Budget, nous ne déméritons pas, mais vous avez raison de dire que le RNI a plus de compétences dans ce domaine et cela ne nous gène pas.

Ce n’est pas un gouvernement PJD, c’est le gouvernement de tous les Marocains. L’essentiel est le résultat final.

Pour lire la première partie de cette interview, cliquer ici.

Nous publierons par la suite notre analyse des propos de Abdelilah Benkirane.

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