ENTRETIEN EXCLUSIF. Les confidences de Abdelilah Benkirane (I)

Il y a trois ans, l'homme politique Abdelilah Benkirane vivait un tournant avec la victoire relative du PJD aux élections du 25 novembre 2011 puis avec sa nomination, le 29 novembre par le Roi Mohammed VI, au poste de chef du gouvernement. Dans cette première partie, il relate l'histoire du PJD jusqu'à son intégration dans le jeu politique.  

ENTRETIEN EXCLUSIF. Les confidences de Abdelilah Benkirane (I)

Le 27 novembre 2014 à 14h01

Modifié 11 avril 2021 à 2h36

Il y a trois ans, l'homme politique Abdelilah Benkirane vivait un tournant avec la victoire relative du PJD aux élections du 25 novembre 2011 puis avec sa nomination, le 29 novembre par le Roi Mohammed VI, au poste de chef du gouvernement. Dans cette première partie, il relate l'histoire du PJD jusqu'à son intégration dans le jeu politique.  

 

L’idée de cet article est venue il y a quelques mois au cours d’une discussion informelle avec Abdelilah Benkirane.  Une conversation en off, à bâtons rompus, comme tout responsable peut en avoir avec des journalistes.

L’auteur de ces lignes suit depuis une bonne trentaine d’années l’évolution des partis dits islamistes dans le monde arabe. Les propos tenus par Abdelilah Benkirane ce jour-là, tranchaient totalement avec le vocabulaire habituel des Fréristes arabes. Benkirane faisait régulièrement référence à l’histoire du Maroc, qu’il semble connaître dans le détail. Il fait également référence au Maroc, à l’Etat, au prestige de l’Etat, à l’institution monarchique, au Roi Mohammed VI, “Chef de l’Etat et Amir al-Mouminine, dépositaire d’une légitimité de plusieurs siècles“, à la Constitution… Bref, il parle différemment de ses supposés frères du Moyen Orient. Sa relation à l’Etat, à la nation, aux institutions semble se démarquer de celle des Frères musulmans et des mouvances fréristes du monde arabe.

Il tient le discours de quelqu’un qui a conscience de l’intérêt du Maroc avant tout, de l’intérêt de l’Etat, de l’existence d’une nation marocaine, différenciée, différente, qui plonge ses racines dans le temps et dans l’espace.

De l’autre côté, celui des Frères musulmans et des partis plus ou moins apparentés, on le sait, la conception de l’Etat est tout à fait archaïque et détachée du temps. Une conception qui ne reconnaît l’Etat-nation que du bout des lèvres.

Journalistiquement parlant, le thème s'imposait: "PJD, quels islamistes êtes-vous?". Elle est le thème, la ligne directrice de cet entretien exceptionnel.

Cette interview sera publiée en trois parties: ce jeudi 27 novembre et ce samedi 29 novembre, pour les propos de Abdelilah Benkirane, puis notre propre analyse des propos qu’il a tenus, et qui sera publiée par la suite.

Voici la première partie:

 

 

-Médias 24: L’identité du PJD paraît floue. Qu’est-ce que le PJD aujourd’hui?

-Abdelilah Benkirane: Elle vous paraît floue parce qu’elle est simple.

Nous sommes un parti qui s’est rénové à partir du mouvement islamiste marocain, car ce parti a été à l’origine créé en 1967 par son fondateur Dr Abdelkarim Khatib.

Ayant adhéré au parti à partir de 1992, nous étions d’abord membres de la Chabiba Islamiya jusqu’à 1981 et nous avons évolué après le radicalisme des années précédentes.

A l’origine, à la fin des années 70, nous n’étions ni un parti ni même un mouvement. Un simple groupe de jeunes marocains musulmans, «Jamaâa». Et d’ailleurs, lorsque nous avons quitté la Chabiba en 1981, on s’appelait Al-Jamaâ Al-Islamiya.

A partir de 1981, nous avons opéré une série de révisions fondamentales. En effet, quand nous nous sommes séparés de la Chabiba en 1981, la chose qui réunissait le plus notre groupe, c’est que nous étions de jeunes marocains unis avec un référentiel islamique. Tout était à restructurer, aussi bien les idées que l’organisation. Nous nous cherchions, nous étions un peu livrés à nous-mêmes, nous n’avions ni guide, ni lien avec l’extérieur.

Ce petit groupe était tout au plus confronté à une réalité quotidienne faite d’un dialogue interne dur, un processus de restructuration difficile, une surveillance policière et des emprisonnements.

A partir de 1986 et jusqu’en 1988, nous nous sommes justement posés cette question que vous posez: qui sommes-nous? Et nous avons décidé d’élaborer notre charte qui répond à la question et ses implications.

 

-Parlons des révisions…

-Pour moi, elles ont commencé en 1982. Ensuite, par des discussions internes intenses, ces révisions ont été adoptées par l’ensemble de l’association.

Au départ, il s’agissait de révisions pragmatiques, pratiques.

Par exemple, lorsque je me suis retrouvé en prison, à Derb Moulay Cherif en 1982, j’ai commencé à me poser des questions sur le bien-fondé de notre démarche, car je voyais que nous commencions à payer un tribut assez lourd qui n’est pas compatible avec la situation réelle de notre mouvement dans notre pays.

 

"Nous ne sommes pas un groupe qui réunit LES musulmans mais un groupe DE musulmans"

-Donc, vous n’avez pas opéré les révisions par conviction mais par rapport de forces…

-On ne peut pas parler de rapport de forces. Nous n’existions même pas sur l’échiquier. Non, nous nous demandions si notre démarche était suffisamment fondée pour payer un prix aussi lourd.

Ensuite, je me suis posé la question de l’objectif final de cette démarche. Dois-je aller en prison pour que l’Etat soit musulman? Or, me suis-je dit, l’Etat est déjà musulman. Le Maroc est un Etat musulman, c’est écrit dans la Constitution.

Les révisions ont commencé par des idées toutes simples, des questions simples mais fondamentales.

Lorsque j’ai dit que nous sommes déjà dans un Etat musulman, on m’a répondu que ce n’était pas un Etat qui applique intégralement l’Islam.

J’ai eu alors l’idée de leur poser la question: est-ce que vous appliquez toutes les prescriptions de l’Islam? Ils ont répondu que non.

J’ai dit que c’est la même chose aussi pour l’Etat.

Autre question que j’ai posée: pourquoi agissions-nous dans la clandestinité?

Nous ne pouvons pas travailler dans la légalité, a-t-on répondu, car il faut demander une reconnaissance à l’Etat. Or l’Etat était considéré à l’époque comme un taghout[1]. Donc on ne peut lui demander quoi que ce soit.

J’ai dit que nous vivons dans un pays où il y a des lois et que pour exercer une telle activité, il faut demander une autorisation. Donc, il fallait demander une autorisation pour que notre activité devienne légale.

J’ai également posé la question suivante: “Sommes-nous des gens qui pratiquons la politique seulement et dont l’idéologie est l’Islam? ou bien sommes-nous des musulmans d’abord et qui se sont retrouvés face à plusieurs types d’activités possibles, économiques, sociales et politiques?“ 

C’est une question qui a été tranchée rapidement: nous ne sommes pas des politiciens dont l’idéologie est l’Islam; non, nous sommes des musulmans, et l’islam est le pilier, le fondement de notre vie. Et dans cet islam, la politique n’est pas le cœur, n’est pas le fondement. C’est une activité comme il y en a d’autres, telles que l’engagement social et l’éducation individuelle et collective.

En 1986, nous nous sommes réunis et j’ai été porté à la présidence du groupe après la fin du mandat de ssi Yatim. Je crois que j’ai été élu parce que mon discours était compris et adopté par les membres du groupe tant bien que mal.

Pendant ce mandat, nous avons décidé d’élaborer une charte pour répondre à la fameuse question “qui sommes-nous?“ et de l’appliquer.

La première version, nous l’avons vendue à 1 DH l’unité. Dans nos objectifs, la politique ne venait qu’en  8ème position je crois. La politique, c’est de participer avec les autres citoyens à la gestion de la chose publique.

Dans notre charte, en première position figurait l’objectif suivant: satisfaire le Créateur et aspirer à sa miséricorde ici et dans l’au-delà.

La politique était classée dans la même catégorie que l’action syndicale et l’action sociale.

Notre charte précisait également que nous ne sommes pas un groupe qui réunit LES musulmans, mais un groupe DE musulmans.

 

"Gouverner n’est pas notre objectif premier"

-Vos spécificités de groupe islamiste marocain partent de là…

- Ce sont ces révisions et d’autres révisions similaires qui ont encadré les changements opérés. Nous sommes les citoyens de cet Etat. Nous ne pouvons pas ne pas le reconnaître, ni le traiter de taghout.

C’est ce que je ne suis pas parvenu à expliquer aux autres mouvements islamistes dans le monde, car je n’ai pas le style académique pour rédiger de longs articles ou des essais et des théories.

Ce sont ces différents points qui vont créer de très grandes différences entre nous et les mouvements islamiques dans le monde. Pour nous, en termes de politique, nous ne sommes qu’un ensemble de personnes, parmi tant d’autres. Nous ne sommes pas là pour imposer quoi que ce soit aux autres, mais pour servir, pour apporter aux autres, et pas autre chose. Tout le reste devient relatif. Gouverner n’est plus notre objectif premier. Nous ne sommes pas obligés de gouverner pour apporter notre contribution à notre pays.

C’est pour cela que je répète aux électeurs: je suis venu par votre choix, si vous ne me voulez plus, si ne voulez plus de moi, je partirais.

 

-Donc, revenons à votre itinéraire et à votre identité…

-Ce processus de révision a donc eu lieu en 1986.

Après, il y a eu différentes ramifications, comme l’action sociale, la culture, la politique. C’est tout. Nous sommes des Marocains avec des Marocains.

Lorsque nous avons voulu créer un parti politique, le gouvernement a refusé. Nous sommes allés voir Dr Abdelkrim Khatib allah yrhmou que Dieu l’ait dans sa sainte miséricorde, qui nous a ouvert les portes de son parti, le MPCD, Mouvement Populaire Constitutionnel et Démocratique créé en 1967. Ce parti est devenu le PJD en 1998.

 

1992: “Vous ne pouvez pas participer aux élections“

-On vous a plutôt demandé d’y aller, à ce parti… C’était un compromis.

-Jamais de la vie, Allah chahed, Dieu en est témoin.

En 1990, nous avons pris la décision suivante: d’abord essayer de créer un parti, sinon aller dans un parti existant, sinon soutenir un parti existant. Dans cet ordre.

Nous avons alors approché plusieurs partis pour les intégrer: l’Istiqlal, l’UNFP de Abdallah Ibrahim puis le Dr Khatib allah yrhmhoum.

En 1992, après avoir intégré le parti du Dr Khatib, nous avions décidé de participer aux élections. L’information a été publiée dans la presse.

Un jour, j’étais chez le Dr Khatib et le téléphone sonne: c’était Ahmed Bensouda, conseiller du Roi Hassan II. Si Bensouda demande au Dr Khatib mon numéro de téléphone.

On finit par se parler au téléphone et il me demande de passer le voir chez lui le lendemain matin.

Il m’a reçu avec chaleur et affection, gentillesse aussi, il a parlé culture,  il m’a dit que Sa Majesté a du respect pour nous, sinon il n’aurait pas envoyé son conseiller, mais aurait choisi quelqu’un d’autre. Le message qu’il m’a transmis était: “Vous ne pouvez pas participer à ces élections, sinon la machine va se déclencher contre vous, Sa Majesté ne pourra pas l’arrêter“.

Je lui ai répondu: j’aimerais revenir demain vous voir en compagnie d’un autre dirigeant.

 

“Sa Majesté demande chnou bghitiou“

Le lendemain, je suis revenu avec ssi Baha. C’était très sensible et je voulais sa présence. C’était notre premier contact avec le pouvoir à ce niveau de responsabilité.

Le lendemain donc, nous voici chez lui. Il a répété ce qu’il avait dit la veille. Il n’a pas dit un mot de plus, ni parlé des étapes suivantes.

Il ajoute simplement: “Sa Majesté demande chnou bghitiou, avez-vous besoin de quelque chose?“.

Nous avons alors réuni majliss choura, notre conseil consultatif. La discussion a duré une journée entière, du matin jusqu’à la tombée de la nuit. Nous nous sommes dits: la politique n’est pas le fondement de notre existence en tant que groupe; elle est là parce que nous sommes des membres de cette société. Et donc, ce n’est pas la peine de détruire tout ce que nous avons déjà réalisé pour ça. Il y avait entre autres Othmani, Yatim, Baha, Lamine Boukhobza, nous étions une quarantaine.

Nous avons donc décidé de nous retirer des élections de cette année.

 

-Et qu’avez-vous demandé au Roi Hassan II ?

-Une seule chose: qu’il donne ses ordres pour qu’on autorise notre association, cela faisait dix ans que nous avions déposé notre demande.

L’association s’appelait Al jamaâa Al Islamiya, elle est devenue Al Islah Wattajdid en 1992, après elle est devenue le Mouvement Unicité et Réforme (MUR), Attawhid wal Islah en 1996 après l’unification de ses deux composantes. Nous avons alors écrit une belle lettre à Sa Majesté pour demander cela.

Pour la petite histoire, nous n’avons obtenu l’autorisation qu’en 2013, lorsque je suis devenu chef du gouvernement.

Qui sommes-nous alors ?

Nous n’avons jamais cessé de rester les mêmes.

Nous nous sommes dirigés vers une forme de spécialisation. Dans la vie politique, nous avons travaillé comme des politiques participant à la gestion des affaires publique.

 

"Le PJD est un parti politique marocain à référentiel islamique"

-Lorsque vous avez commencé l’action politique, votre évolution s’est peut-être accélérée. Au contact des réalités…

-Quand on est confrontés à la réalité, on se rend compte que les coefficients que l’on avait dans la tête changent dans la pratique.

Après l’entrée au gouvernement, on est davantage confronté aux réalités et aux contraintes. Quand on voit le budget, les équilibres macro économiques, les déficits, l’absence de marge de manoeuvre, … on se doit d’agir.

Jamais je n’aurais pensé que la compensation ou la retraite seraient mes priorités. La première année, il y avait 57 milliards de DH de compensation, le quart des recettes du budget.

Pour conclure, voici la réponse simple à votre question: le PJD est un parti politique marocain à référentiel islamique.

 

"En 1976, je lis un livre de Sayyed Qutb.  Le lendemain, je suis une autre personne".

-Est-ce que c’est la politique qui vous a mené vers l’islam ou est-ce que c’est l’Islam qui vous a mené à la politique?

-Je ne sais pas.

Je suis né dans un milieu musulman. Avec peut-être davantage de religiosité que la moyenne, mon père était Tijani…

J’ai été attiré très tôt dans la politique. Très jeune, ma nounou m’appelait zaim Bourguiba.

Je suis allé d’abord vers l’Istiqlal puis rapidement vers la gauche, mais la gauche ne m’a pas satisfaite.

C’est Mohamed Sassi qui m’a fait rentrer à l’USFP, nous étions amis depuis notre jeune âge.

En 1975, j’étais devenu plus pratiquant en côtoyant une personne âgée et pieuse invitée chez nous. Dans une mosquée, je rencontre alors des membres de la Chabiba Islamiya mais je continue à vivre ma vie comme tout jeune de mon âge.

En 1976, l’un d’entre eux me donne le livre de Sayyed Qutb, “Maâlem fittariq“ [souvent traduit par Signes de piste]. J’ai passé la nuit à le lire. Le matin, j’étais une autre personne.

 

"La violence n’a jamais été une option collective dans notre groupe"

-Sayyed Qutb, c’est un nom associé aux Frères musulmans et à la violence.  Et la Chabiba a pratiqué la violence…

-Ssi Abdelkrim Motii a quitté le Maroc en 1975, avant mon adhésion à la Chabiba.

Jamais la violence n’a été approuvée chez nous.

En 1976, nous mettions l’accent sur attarbia, l’éducation.

En 1977, il y a eu crise dans la direction entre les dirigeants de l’intérieur et Ssi Abdelkrim Motii.

Entre 1977 et 1981, nous avons passé notre temps non pas à parler de violence ou de non-violence,  mais à régler les problèmes internes. Nous étions occupés par nous-mêmes.

En 1981, nous nous sommes séparés de Ssi Abdelkrim Motii.

Nous n’avons pas eu besoin de bannir la violence dans les révisions idéologiques, il n’y a jamais eu de divergences à ce propos, car la violence n’a jamais été une option collective à la Chabiba ni après la Chabiba.

 

"Le Maroc n’est pas concerné par l’objectif originel des frères musulmans de rétablir le califat"

-Il y a eu des divergences sur quels sujets? Cela nous ramène aux révisions idéologiques dont vous parliez…

- Nous avons divergé sur la nature du régime monarchique, sur la clandestinité. La vérité, c’est que tout cela n’était pas très profond, il y avait des interrogations mais il n’y avait pas encore de véritable réflexion.

Sur le régime monarchique et sur Imarat al mouminine, nous avons évolué progressivement.

Nous nous sommes rendu compte que le Royaume du Maroc est un Etat musulman comme c’est écrit dans la constitution.

Mais nous sommes allés encore plus loin.

Nous nous sommes rendu compte que le Maroc n’est pas concerné par l’objectif des débuts des Frères musulmans en Orient, c’est-à-dire la restauration du califat ottoman aboli en 1923 par Ataturk. Car le califat ottoman, lorsqu’il existait, s’arrêtait en Algérie, aux frontières du Maroc.

Le califat ottoman n’a jamais gouverné le Maroc.

Hassan Al Banna [fondateur des Frères musulmans] rahimahou Allah, demandait en 1928 d’instaurer l’Etat islamique pour faire revivre le califat.

Le Maroc ne pouvait être concerné. Au Maroc, le système politique que nous avons toujours eu et qui continue jusqu’à nos jours, est celui d’un Etat musulman, depuis les Idrissides, les Almoravides, les Almohades, les Mérinides, Wattassides, Saadiens et maintenant les Alaouites.

Nous avons failli être concernés par le verset: “Ils démolissaient leurs demeures de leurs propres mains, autant que des mains des croyants“. يُخۡرِبُونَ بُيُوتَہُم بِأَيۡدِيہِمۡ وَأَيۡدِى ٱلۡمُؤۡمِنِينَ

Al hamdoulillah, c’est grâce à Dieu. Chez nous, le chef de l’Etat a le titre Amir al mouminine. Au sein de la société et des institutions, il fallait donc militer pour ses idées et non pour changer l’Etat.

En 1992, la majorité écrasante sont convaincus ou acceptent ce choix. Aujourd’hui, la question fait l’unanimité. La question de la légitimité religieuse n’est plus posée totalement et définitivement.

La question aujourd’hui, est la suivante: comment les choses de l’Etat sont gérées et comment améliorer cette gestion.

 

La suite de cette interview sera publiée samedi 29 novembre



[1] Le taghout désigne un mélange de dictature et d’impiété, symbole du kufr, la mécréance. Le mot taghout fait partie du vocabulaire radical takfiriste

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