Les groupes parlementaires refusent la révision des listes électorales
Les groupes parlementaires des différents partis politiques ont rejeté, mercredi, le projet de loi 88.14 relatif à la révision des listes électorales. Ils exigent un renouvellement de ces listes, "entachées d'irrégularités", ou une inscription basée sur la carte d'identité nationale (CIN).
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Reda Zaireg
Le 16 octobre 2014 à 14h58
Modifié 27 avril 2021 à 23h17Les groupes parlementaires des différents partis politiques ont rejeté, mercredi, le projet de loi 88.14 relatif à la révision des listes électorales. Ils exigent un renouvellement de ces listes, "entachées d'irrégularités", ou une inscription basée sur la carte d'identité nationale (CIN).
Selon le quotidien Attajdid, porte-parole du PJD, les chefs des groupes parlementaires sont intervenus lors d'une réunion de la commission de l'Intérieur et des collectivités territoriales, afin d'exprimer leur refus des listes actuelles. Les chefs des groupes ont évoqué les problématiques et les abus qui y sont rattachées.
Milouda Hazib, présidente du groupe parlementaire du PAM, a indiqué à Médias24 qu'il serait actuellement difficile "de renouveler les listes électorales. Il y a un retard législatif volontaire de la part du gouvernement, qui nous laisse peu de temps à l'opposition pour pouvoir amender et produire des textes législatifs", reprochant au gouvernement de souhaiter, via cette démarche, "traiter les dossiers de manière unilatérale". Elle estime que, concernant les lois électorales, "elles devaient déjà être bouclées aujourd'hui", s'il n'y avait pas retard.
"Il n'y a aucune garantie sur le fait que cette révision sera bien menée", a-t-elle poursuivi.
De son côté, le ministre de l'Intérieur a défendu son projet de révision des listes. Selon lui, il serait impossible de se baser sur le registre national des cartes d'identité nationales pour plusieurs raisons, dont "le fait que ce registre compte les porteurs d'armes, qui n'ont pas le droit de vote, les personnes inaptes juridiquement comme les prisonniers, les émigrés et les personnes qui ont changé de domicile ou ceux qui ont décédé et qui n'ont pas été enregistrés", rapporte la MAP.
Le ministre de l'Intérieur a également indiqué qu'il "existe 26 millions de CIN au Maroc, dont 20 millions sont des nouvelles CIN biométriques, et que le traitement de chaque cas pour transcender les difficultés que présente l'inscription automatique est presque impossible", selon la même source.
Un projet de révision soutenu par la primature
Si le groupe parlementaire du PJD opte pour l'inscription par CIN ou le renouvellement des listes plutôt que leur révision, les ministres PJD, eux, ont approuvé le projet de loi relatif à la révision des listes sans qu'il y ait désaccord.
Selon une source autorisée jointe par Médias 24, le ministre de l’Intérieur a exposé les différentes contraintes associées à un renouvellement des listes électorales au Chef du gouvernement et a recommandé la révision des listes existantes.
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