Associated Press s’interroge sur l’absence de Bouteflika
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J. A.
Le 1 octobre 2014 à 16h30
Modifié 11 avril 2021 à 2h36L'agence Associated Press (AP), reprise notamment par le Washington Post (WP) le 1er octobre, publie un long article sur « le président algérien malade absent en temps de crises ».
L’article cite l’absence de réaction présidentielle après le kidnapping et le meurtre de l’otage français Hervé Gourdel le mois dernier ainsi qu’au lendemain du crash du vol d’Air Algérie en juillet et qui a fait 118 victimes.
Après le meurtre d’Hervé Gourdel, note le journal américain, « François Hollande a parlé par deux fois au premier ministre Abdelmalek Sellal mais pas au président Bouteflika » comme l’imposerait la situation. Ce même scénario s’était produit en janvier 2003 pendant l’attaque terroriste contre le site gazier d’Ain Anemas dans l’est du pays.
Agé de 77 ans et élu pour un quatrième mandat au printemps dernier, M. Bouteflika, s’il ne réagit pas à ce type de crise importante, trouve en revanche « l’énergie » pour remanier son cabinet ou l’Etat-major militaire. Cette situation amène à s’interroger sur la véritable autonomie décisionnelle dont il dispose. M. Bouteflika, outre qu’il n’a pas fait campagne pour sa réélection, a été vu pour la dernière fois à la télévision en août dernier.
« Ces interrogations sur le puissant président algérien interviennent à un moment où l’Algérie se situe au front de la lutte contre les groupes islamistes extrémistes au Sahara et en Tunisie », note AP. L’Algérie est aussi active sur les fronts de la sécurité en Libye et au Mali.
Selon AP, « il existe de grandes spéculations en Algérie que Bouteflika ne soit même pas dans le pays ».