GFCI : Casablanca a le potentiel pour se hisser dans le top 30 des places financières
Le classement des places financières positionne Casablanca à la 51e place, en progression de 11 places par rapport à mars 2014. L’auteur de l’étude estime que la capitale économique peut se hisser dans les 30 premières places mondiales.
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Cyril Bonnel
Le 22 septembre 2014 à 18h48
Modifié 11 avril 2021 à 2h36Le classement des places financières positionne Casablanca à la 51e place, en progression de 11 places par rapport à mars 2014. L’auteur de l’étude estime que la capitale économique peut se hisser dans les 30 premières places mondiales.
C’est un point de plus marqué par la place financière de Casablanca : le 16e GFCI (Global Financial Centres Index) dévoilé en avant-première mondiale le 22 septembre au siège casablancais de CFC place la capitale économique du royaume à la 51e place. La progression est rapide pour Casablanca qui était entrée pour la première fois dans le classement à l’occasion de la précédente édition du GFCI, en mars dernier, à la 62e place. Il s’agit d’une des plus fortes progressions du classement.
A titre d’exemple, Casablanca se situe devant des places telles que Rome, Bruxelles ou Doha. A l’échelle africaine, seules trois places sont répertoriées : Johannesbourg à la 38e place et Maurice en 69e position.
En termes de catégories, Casablanca se classe parmi les centres spécialisés transnationaux comme Abu Dhabi, Gibraltar ou Qatar, mais elle a vocation à rejoindre une catégorie supérieure, celle des centres transnationaux diversifiés, a commenté Mark Yeandle, auteur de l’étude venu pour la présentation à Casablanca.
« Dans les prochaines années, il est probable, de mon point de vue, que Casablanca rejoigne les 30 premières places du classement » a poursuivie M. Yeandle qui estime que cela va prendre du temps, mais que c’est réalisable. Dubai, dont la place a été lancée en 2002, est aujourd’hui en 17e place, a-t-il argumenté.
Toutefois, toute progression à l’avenir sera conditionnée par plusieurs éléments selon les auteurs du 16e GFCI : accélérer le rythme des réformes, devenir plus concurrentiel pour rendre plus attractive la bourse de Casablanca, améliorer le cadre réglementaire et fiscal, adopter une approche stratégique pour que Casablanca intègre et progresse dans les indices importants.
Saïd Ibrahimi, DG de CFC, a de son côté insisté sur les difficultés que rencontre la bourse de Casablanca dont il juge la capitalisation ridicule, ce qui tire la place financière vers le bas du classement. Il faut des mesures urgentes, a-t-il souligné.